[Faits divers ]des policiers séquestrés au domicile de l'ex-président Ahmadou Ahidjo à Garoua

La scène se déroule ce dimanche 8 mars 2020. Aux environs de 11h du matin. Une foule constituée des badauds et des moto-taximen envahis les abords de la résidence de l’ex-président de la République, Ahmadou Ahidjo à Garoua, sis au lieu dit « présidentielle ». Au milieu de cette foule, des hommes de l’équipé spéciale d’intervention rapide (Esir). A l’intérieur de l’enceinte de la résidence, on peut apercevoir à travers les grilles du portail, deux policiers en uniforme qui échangent avec le vigile. Selon les témoins, les deux policiers séquestrés sont accusés d’être entrés par effraction dans l’enceinte de la résidence et ont menacé d’interpeller des jeunes garçons qui s’y trouvaient. C’est alors que le vigile de la résidence a décidé de fermer les grilles du portail à Clé avec les deux policiers qui se trouvaient dans l’enceinte du bâtiment. Au même moment, d’autres badauds qui se trouvaient aux abords de la résidence, ont donné une alerte, ce qui a entraîné un regroupement important de la population autour de la résidence. Pour les policiers, les deux hommes séquestrés étaient à la poursuite des malfrats qui se sont réfugiés dans la résidence de l’ex-président de la République, ce qui justifie leur présence dans cet espace. Informé de la situation, Mohamadou Ahidjo, l’ambassadeur itinérant et fils de l’ancien président, a immédiatement ordonné au vigile de libérer les deux policiers. Une instruction que le vigile aura du mal à respecter car la foule venue se masser devant le portail va opposer un refus catégorique. Il faudra l’intervention des éléments des Esir pour extirper les deux hommes de la résidence.


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