Le calvaire des étudiants devant les banques

Entre intempéries et affluence devant les guichets, les étudiants des universités de Yaoundé, sont contraints de subir de nombreuses tracasseries afin de s’acquitter de leurs droits. Le calvaire des étudiants est loin d’être terminé. Après avoir fini avec la phase de préinscriptions qui est déjà un véritable chemin de croix pour les étudiants, place à la phase des inscriptions. Pour s’acquitter des frais d’inscription dans leurs universités, nombreux sont ceux qui se rendent depuis la fin du mois d’octobre dans les banques et les micro finances agrées pour payer 50.000 Fcfa ou encore 25.000 Fcfa représentant la première tranche. C’est une véritable file indienne qui fait la queue devant les guichets. Ce mardi 05 novembre 2019, il est 09h au lieu-dit Pont de la gare à un jet de pierre du carrefour Elig. Essono, plusieurs jeunes, formulaires d’inscription en main, sont alignés devant un guichet d’United Bank for Africa (Uba). Las d’attendre leur tour, ces cop’s présentent déjà des signes d’épuisement. Normal, ils y sont pour beaucoup, depuis les premières heures de la matinée. « Je suis arrivée ici depuis le matin aux environs de 07h pour m’acquitter de mes droits. On nous a donné des fiches pour remplir et c’est avec ça que nous allons déposer pour payer », explique Marie Jeanne, étudiante. C’est dans une sorte de précipitation que ces étudiants remplissent leurs fiches, d’autres jouant des coudes pour conserver leurs places. Que ce soit sous le soleil ou sur la pluie, c’est chacun qui veut être vite servi. C’est au premier venu d’être servi en premier. « C’est par ordre d’arrivée ici, car tout le monde a à faire. Je souhaite finir avec mon inscription aujourd’hui », lance Jules Mviena, étudiant. Ceux des personnes qui veulent éviter cet interminable concours de patience devant les guichets, se rendent dans certaines micro finances, malgré que des frais leurs sont prélevés lors du dépôt des formulaires. C’est le cas au quartier Kondengui où des étudiants payent également leurs frais de scolarité. «Ici est mieux ; nous ne nous plaçons pas sous le soleil. Le seul problème est qu’on nous prélève des frais. J’ai payé 25.000 Fcfa ils m’ont coupé 500 Fcfa par contre à la banque on ne coupe rien» , explique Ela Mengue. Il faut rappeler que chaque étudiant (surtout ceux inscrits en deuxième année) doivent d’abord se rassurer que leur matricule sont actifs avant de s’acquitter de leurs droits universitaires.


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