[Économie ]le port autonome de Douala,démission du directeur d'exploitation de la Rtc

Après quelques jours de bail, Nabil Yousef, convaincu de l’incapacité de la RTC d’être à la hauteur des attentes, a préféré rendre son tablier.Le Directeur d exploitation tunisien a démissionné et a laissé la place à un ex cadre de DIT Martin Adepi viré pour faux en 2017. Dès l’entame, il est nécessaire de rappeler que la RTC (Régie du Terminal à Conteneurs), a été mis sur pied par les autorités portuaires, quand le contrat de Douala International Terminal (DIT) qui avait en charge le traitement des bateaux est arrivé à terme en décembre 2019. On se souvient qu’une rumeur empreinte de chauvinisme faisait état de ce que le RTC, avait réalisé un chiffre d’affaire de 22 milliards de nos francs, pour le seul mois de janvier. Votre journal en ligne 237online.com dans un article précédent a eu à dénoncer les incongruités d’une telle performance qui au demeurant frisait la roublardise. Aujourd’hui les faits nous donnent raison. En effet les nouvelles ne sont pas bonnes du côté du port autonome de Douala. Le Directeur de ladite exploitation, le tunisien Nabil Yousef vient de jeter l’éponge. Selon ce directeur d’exploitation démissionnaire, cette régie n’est pas en mesure de tenir le coup. La régie à conteneur du port n’est pas en mesure de gérer le port qui va droit au mur si rien n’est fait. Géré depuis un mois seulement par la régie du terminal à conteneur RTC, le port à conteneur de Douala est déjà engorgé par dix bateaux en rade. Cette situation camouflée depuis quelques semaines déjà faisait peur aux gestionnaires qui tiennent le port. La fluidité reconnue dans le traitement des marchandises au port de Douala sous le magistère du franco-danois Bolloré Maersk, à travers Douala International Terminal (DIT), est rudement mise à l’épreuve ses derniers temps d’après les témoignages concordants des usagers de cette plateforme portuaire. Un mois seulement après la reprise de cette activité par la régie du terminal à conteneurs (RTC), créé par le port autonome de Douala en lieu et place de DIT qui en assurait l’exploitation depuis 15 ans et dont l’expertise à permis au port de Douala de se positionner parmi les ports les plus compétitifs d’Afrique de l’ouest et du centre, l’activité tourne désormais au ralenti, faisant naître des signes de d’engorgement. Selon les opérateurs portuaires, là ou il fallait trois jours à DIT pour le traitement des navires, il en faut dix pour la RTC. La RTC n’est pas outillé pour assurer la gestion du terminal à conteneurs, d’autant plus que ce qui se passe sur le terrain est le résultat de l’impréparation et de la précipitation qui ont guidé sa mise en place. Conséquence en ce début du mois de février, ce sont dix navires en attentent de traitement qui sont accostés sur la bouée de base contre deux navires en moyenne à l’époque de DIT, rappelle un consignataire qui regrette au passage la prééminence des intérêts inavoués qui semblent malheureusement avoir pris le dessus sur les réalités économiques. L’une des conséquences des difficultés de la RTC d’assurer avec efficacité la gestion du terminal à conteneurs du port de Douala, c’est la démission du directeur d’exploitation le tunisien Nabil Yousef, qui après quelques jours de bail a préféré rendre son tablier


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