[Économie]la BEAC en guerre contre le trafic de billets mutilés à Douala
Le directeur de l’agence de la capitale économique recommande aux personnes qui en possèdent de ne pas les confier à des tierces personnes. C’est à l’agence BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) de Douala que les détenteurs de billets de CFA endommagés vivant à Douala et ailleurs dans la région du Littoral doivent les faire remplacer. C’est ce que recommande le directeur de l’agence Pierre-Emmanuel Nkoa Ayissi dans un communiqué daté du 21 septembre 2019. « Le public est invité à ne pas confier ses billets de banques mutilés à des tierces personnes contre rémunération. En effet, les échanges de billets de banque (ayant cours légal et pouvoir dans les six Etats de la CEMAC constituent des actes frauduleux dont les auteurs et complices s’exposent aux poursuites judiciaires, conformément aux lois et à la réglementation en vigueur », écrit le chef d’agence. Pierre-Emanuel Nkoa Ayissi rappelle que la BEAC « effectue les opérations d’échanges de billets mutilés à ses guichets tous les jours ouvrés à partir de 8 heures précises ». Il invite toute personne sollicitant ces échanges à se présenter personnellement aux services de la BEAC à Bonanjo au lieu dit avenue Charles De Gaulle, munie d’une pièce officielle d’identification. Cette communication vise les individus postés devant le siège de la BEAC à Douala et dont l’activité consiste à récupérer des billets de banques (Franc CFA) mutilés ou endommagés à ceux qui souhaitent les faire remplacer contre un pourcentage sur le billet reçu. Une fois qu’ils se sont mis d’accord avec leurs « clients », ils récupèrent les devises détériorées, en remettent de bonnes et vont changer les mauvaises à l’agence sans qu’aucun frais ne leur soit demandé. Que du bénéfice pour ces débrouillards d’un autre genre!