La famille de Tapita N., enterrée samedi à Beedi, n’a pas voulu de cet apport de ses gendres, jugés trop absents pendant les préparatifs des obsèques.
De source hospitalière, le tableau était inhabituel ce samedi 8 juillet à la morgue de l’hôpital de district de Logbaba : cinq cercueils sur place, alors que le programme de la matinée ne prévoyait que trois levées de corps. Dont celle de Tapita N., septuagénaire décédée trois semaines plus tôt à Beedi, lieudit « Songloulou » (arrondissement de Douala III), et qui n’imaginait sans doute pas que trois réceptacles seraient en place pour la mise en bière de sa dépouille… Tout commence peu après la mort de cette senior, quand il est question de plancher sur les obsèques. Selon des sources familiales, les deux gendres de Mama Tapita, Jérôme M. et Justin P., ne vont assister qu’à une réunion préparatoire. Ils étaient néanmoins présents à la veillée sans corps, organisée vendredi dernier au domicile de la défunte. Peu avant le début du culte prévu pour la circonstance, Jérôme M. prend le chef de famille à part, et lui dit qu’il s’est occupé du cercueil. Le chef de famille répond qu’il n’aurait pas dû. Avant de rappeler que Justin et lui ne se sont pas beaucoup impliqués dans les préparatifs de ces obsèques. Bref, qu’il laisse tomber. Jérôme insiste, et déclare que c’est sa défunte belle-mère qui l’avait chargé d’acheter le cercueil à sa mort… Le chef de famille ne répond rien, et va s’installer pour le culte. Après l’office religieux, Justin, l’autre « beau », s’approche à son tour du chef de famille.
