Crise Anglophone : l'opération "lockdown" fait des morts

C’est le résultat d’un moment d’échange de tirs entre les sécessionnistes et les forces de l’ordre à Buéa le weekend dernier.Un bilan provisoire parle d’au moins deux personnes mortes à l’issu des dix jours de « villes mortes » imposer par ce groupe pour boycotter une rencontre culturelle prévue dans la ville de Limbé, plus connu sous le nom de Festac. Ce mouvement de villes mortes touche les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Hier lundi 8 avril, les villes de Bamenda et de Buéa étaient vides car les populations restent enfermées chez elles depuis le 5 avril. Ce jour était d’ailleurs le jour du lancement de ces 10 jours de villes mortes imposé dans ces régions du pays. Le weekend dernier des affrontements ont eu lieu entre le groupes de sécessionnistes et les forces de l’ordre qui patrouillent depuis le début de cette crise dans la ville de Buea.Des victimes ont été enregistrées chez les civiles. Il s’agit tout d’abord d’une femme qui se rendait dans une paroisse et sur le chemin, a été touchée lors de ces échanges de tirs et qui a rendu l’âme plus tard. Ensuite c’est un vigile touché à l’abdomen le lendemain qui est mort. Les forces de l’ordre ont effectué des opérations musclées au quartier Mile 2 à Limbe où ils soupçonnaient la présence des sécessionnistes. Si de telles actions entreprises par les sécessionnistes visaient à décourager les populations d’assister au Festac, on peut dire qu’elles ont échoué car samedi dernier de nombreuses personnes ont effectué une marche sportive à Limbe pour célébrer leur diversité culturelle avec la célébration au stade municipal. Le festival s’achèvera le 13 avril.


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