Cameroun :la coacic exige la libération de Maurice Kamto et cie

C’est la principale information à retenir de la réunion de concertation tenue ce lundi 18 février 2019, au siège du Mouvement démocratique de la conscience Nationale (Modecna) à Douala. Belle rentrée politique pour la Coalition Citoyenne pour le Cameroun (Coacic). En effet, les membres de cette plate-forme qui regroupe les partis politiques, les associations de la société civile et les personnalités indépendantes ont donné le ton, ce lundi 18 février 2019, à Douala. Ton d’un retour plus engagé dans la lutte pour la souveraineté camerounaise, ton encore plus engagé dans la construction d’une démocratie camerounaise plus solide. C’est d’ailleurs à dessein que le thème central de cette première rencontre de la Coacic en 2019 était : « gouvernance dictatoriale au Cameroun : quelles sont les actions correctives à mener ». Il a été question pour les « Coaciciens », de pérorer à foison sur les arrestations arbitraires, l’échec de l’organisation de la Can 2019, la guerre dans le nord-ouest et le sud-ouest. Pour Bruno Deffo, le président de la Coacic, il est urgent de passer à une vitesse supérieure : « Nous estimons que cette dictature doit s’arrêter, car il est inadmissible qu’on arrête des camerounais dans une marche dite blanche. Nous avons décidé de nous retrouver pour exiger de monsieur Biya qu’il libère les camerounais, les détenus politiques en générale et en particulier ceux de la marche blanche », a affirmé ce dernier. Sur un ton assez ferme, Bruno Deffo a fustigé l’attitude des hommes en tenues, « On a vu le comportement barbare des forces de l’ordre, notamment avec l’utilisation des armes contre les manifestants. La réunion de ce jour vise à redonner et restaurer la souveraineté au peuple camerounais », a-t-il poursuivit, avant d’ajouter : « Nous exigeons la libération de Maurice Kamto et tous ceux qui étaient avec lui dans le domicile de Albert Dzongang, le 28 janvier 2019 ». Dans la foulée, nous apprenons que les actions à mener dans les jours avenir seront multiples : elles partent, « de l’ultimatum que nous allons donner à ce pouvoir, ensuite nous allons engager des marches qu’elles soient permises sous sa forme ou pas. Enfin, nous allons solliciter la communauté internationale par rapport aux différentes lois et aux chartes que l’Etat du Cameroun a ratifié », fait savoir Bruno Deffo.


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