Les enseignants lancent un préavis de grève pour la rentrée scolaire

Les enseignants ont de ce fait saisi par voie de correspondance le premier ministre Joseph Dion Ngute. Alors qu’on est rendu à quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, les enseignants annoncent au premier ministre Joseph Dion Ngute la tenue d’un mouvement d’humeur. Ils affirment être du ministère relevant des Enseignements secondaires et qu’ils agissent sous la bannière du Mouvement On a trop supporté (OTS). «La grève débutera par le boycott de la rentrée scolaire 2022 – 2023, se poursuivra avec le boycott de l’Assemblée Générale du premier trimestre et se perpétuera avec l’opération craie morte si rien n’est fait pour la résolution de nos revendications. Par cette action, nous souhaitons attirer votre attention sur les faits suivants : d’une part la non prise en compte de nos problèmes ni de l’échéancier proposé par nos soins au Président de la République le 18 mars 2022 et au Premier Ministre le 04 avril 2022, pour la résolution de nos problèmes, et d’autre part, le non-respect des hautes instructions du Président de la République visant à pallier à certains de ces points de réclamations», peut-on lire dans la correspondance adressée au premier ministre. Les enseignants réclament entre autres l’automatisation de leurs actes de carrière, la signature et la mise en application de leur Statut Spécial, le paiement total de la dette dû aux enseignants, le respect des premières hautes instructions du Chef d’État et le recrutement massif des Instituteurs de l’Enseignement Technique. «Le paiement de tous les rappels dû aux enseignants pour toutes les promotions, toutes rubriques confondues ; 2) La suppression pure et simple du système des 2/3 et 1/3 (suppression du système d’avance de solde) cette année, dès libération des cas en attente; 3) L’automatisation de l’effet financier de tous les actes de carrière ; 4) La signature du Statut Spécial des Enseignants, dont le contenu est une révision du décret n° 2000/359 du 05 décembre 2000 portant statut particulier statut particulier des fonctionnaires des corps de l’Éducation nationale ; 5) Le recrutement massif des Instituteurs de l’Enseignement Techniques (IET) déjà formés, conformément à la réglementation en vigueur ; 6) Le paiement de toutes les prestations familiales dont les dossiers sont en dormance au MINESEC, avec les rappels y relatifs, et la mise sur pied d’un système simplifié de traitement et de prise en charge rapides des prestations familiales des Enseignants (soit avec un effet financier un mois après le dépôt du dossier contenant l’arrêté préfectoral)», ont-ils cité dans la lettre adressée au premier ministre Dion Ngute.


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