[Économie]la Crtv débloque 25 millions de FCFA pour sécuriser son système informatique
Charles Ndongo, directeur général de l’entreprise a lancé un appel d’offres à cet effet. Les prestations de l’offre seront financées par le budget de la Crtv exercice 2022. Crtv Mballa II 25 880 374 F CFA pour la sécurisation du système informatique de la Crtv. Cette opération intervient au moment où le Cameroun pense plus que jamais à la cybersécurité de ses données. Pour être sélectionné, l’offre indique cinq critères essentiels parmi lesquels « une capacité financière d’au moins 15 000 000 de F établie par une banque de premier ordre agréée par le ministère des Finances ». Par définition, la sécurité informatique est une branche de la technologie de l’information qui étudie et met en œuvre les menaces et les vulnérabilités des systèmes informatiques, en particulier dans le réseau, comme les virus, les vers, les chevaux de Troie, les cyberattaques, les attaques par invasion, le vol d’identité, le vol de données, la devinette de mot de passe, l’interception des communications électroniques, etc. L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, le scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010. L’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux. L’Antic a observé une prolifération de faux comptes usurpant les identités des hautes personnalités. Ces faux comptes sont utilisés par des cybercriminels pour extorquer de l’argent aux usagers, en leur promettant des emplois ou l’attribution des Marchés publics. Depuis 2018, l’Antic a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.