Les victimes souffrent actuellement au sein de leurs familles.
Les faits se sont produits samedi dernier, 24 juin 2023, selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt. Les étudiants inscrits en licence 3 droit ont organisé, au lendemain de la fin des compositions, une fête de fin d’année entre camarades, à l’Alliance Franco-camerounaise de Dschang. Tout s’est bien passé et les enfants se sont bien amusés jusqu’au moment où les fêtards cherchent à rentrer.
Sauf que le seul moyen de transport disponible dans la ville de Dschang est la moto taxi. Bon nombre d’étudiants présents à cette fête résident sur le campus, fermé aux motos taxi dans la nuit.
Vers 3h du matin, deux étudiantes résidant dans les logements situés au sommet du campus principal vers la FASA (Faculté des sciences agronomiques), ont décidé de retourner dans leur cité universitaire. Elles ont alors pris une moto qui a contourné l’entrée principale du campus A de l’Université fermée, pour passer vers l’IRAD.
Prise en charge médicale
Les deux étudiantes sont descendues à la barrière de sécurité qui entre dans le campus tout près du centre pour le numérique. Il leur restait, pour intégrer leurs chambres situées derrière la FASA, à faire le reste de chemin à pieds. Après quelques mètres de marche, des individus ont surgi de nulle part, les ont agressé violemment, violé, et disparu en un éclair, emportant avec eux les téléphones portables des enfants. Les victimes souffrent actuellement au sein de leurs familles, sans prise en charge médicale ou psychologique de la part de l’Université de Dschang.
Ces viols surviennent au même moment où l’on découvre le corps sans vie de deux autres étudiantes, l’une inscrite en deuxième année de la faculté des sciences économiques, décédée dit-on d’un empoisonnement ; l’autre inscrite en troisième année de la faculté des sciences juridiques et politiques, décédée brutalement quelques jours après un accident de moto alors qu’elle se sentait plutôt bien. Des morts plutôt suspectes …