Le décès tragique de Fokam Yonzo à la clinique Biyem-Assi a suscité une vive indignation. Ce jeune camerounais avait été admis à l’hôpital pour une fracture au bras à la suite d’un accident de moto, mais il est malheureusement décédé pendant l’opération, apparemment en raison d’une erreur médicale.
Le témoignage bouleversant d’un proche révèle que « pendant ou après l’opération, il n’a pas été intubé et son cerveau a manqué d’oxygène ». Le personnel médical n’a pris aucune mesure pour assurer ses fonctions vitales.
Le jeune Fokam est resté dans le coma pendant plus d’un mois avant de finalement succomber. Ce drame rappelle les décès de l’avocat Sop et du photographe Samy Lenwr, également survenus après une fracture.
La négligence médicale, un fléau
Cette affaire met en lumière le fléau de la négligence et de l’incompétence qui sévit dans de nombreux hôpitaux camerounais, transformant ces établissements en véritables mouroirs. Il est grand temps que les médecins et les responsables des cliniques privées assument enfin leurs responsabilités.
Source : Cameroonmagazine