Le spectre de la corruption continue de hanter le Cameroun. Ainsi, Jean William Sollo, l’ancien Directeur Général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), a été condamné à une peine de 15 ans de prison pour ses malversations présumées. Cette décision a soulevé une vague d’indignation au sein de la population qui voit en elle un exemple probant du système judiciaire à deux vitesses.
Jean William Sollo, la chute d’un dénonciateur
En 2015, Jean William Sollo est incarcéré, accusé de détournement de fonds publics. Après huit années passées derrière les barreaux, sa peine a finalement été prononcée : quinze ans de réclusion. Il lui reste ainsi encore sept ans à purger. L’ancien DG, qui s’est autrefois positionné comme dénonciateur de la corruption, est maintenant la figure principale d’un des plus grands scandales de l’histoire récente du Cameroun.
Un ex-ministre libre, une population indignée
Malgré la gravité des accusations portées contre Sollo, un aspect de cette affaire continue de troubler les Camerounais : la liberté dont jouit l’ancien ministre supposément impliqué. Pour beaucoup, cette situation reflète une profonde inégalité dans le traitement judiciaire réservé aux différents acteurs de cette affaire. Ils ne peuvent s’empêcher de questionner le système judiciaire qui semble fonctionner à deux vitesses, où la corruption des uns est punie tandis que celle des autres est ignorée.
Quels espoirs pour le Cameroun ?
Les accusations de corruption et le traitement différentiel des coupables ont engendré un sentiment de méfiance envers les institutions judiciaires au Cameroun. Le peuple camérounais espère une justice équitable et transparente, capable de lutter efficacement contre la corruption, qui continue de miner le développement du pays.
La population reste dans l’attente de réformes substantielles qui sauraient restaurer leur confiance dans la justice. Pour plus d’informations, suivez notre site 237online.com, qui vous apporte les actualités en temps réel, directement du cœur du Cameroun.