Trois morts des suites de choléra à Bipindi

En l’espace de deux jours, le village Bidjouka a enterré trois de ses enfants. Une réunion de crise s’est tenue le 28 juin 2023.

Le village Bidjouka porte le deuil. Trois de ses enfants sont morts des suites de choléra. En l’espace de deux jours, le vibrion cholérique a emporté un jeune garçon de 13 ans et deux adultes de plus de 60 ans. Tout a commencé au petit matin du dimanche 25 juin. Le jeune Alain se plaint de douleurs au ventre. Une diarrhée aqueuse et des vomissements vont suivre. Il va rapidement se déshydrater. En début d’après-midi, l’enfant conduit au centre de santé intégré de Bidjouka décède. Les symptômes présentés par le défunt font alors soupçonner le choléra. Le corps médical sera fixé quand, quelques heures après le décès du jeune garçon, un sexagénaire du même village présentant les mêmes signes arrive. L’homme pousse son dernier souffle au petit matin du 26 juin. Le troisième décès, une dame, survient quelques heures après. Les nouvelles sont transmises au centre médical d’arrondissement (CMA) de Bipindi. Le chef dudit centre, Dr Serge Oyono Bekolo, organise donc une descente sur le terrain. L’équipe d’urgence confirme alors la présence du vibrion cholérique à Bidjouka au lieu-dit « Bidjouka deux ponts ». « Il faut agir. Et le plus tôt serait nécessaire », déclare le souspréfet de Bipindi, Isidore Tchoffo. Ce 28 juin 2023, l’autorité administrative, le corps médical, les chefs traditionnels et une partie de l’élite de Bipindi se sont rencontrés. Il était question de trouver des voies et moyens efficaces pour barrer la route à la maladie

Kiosk


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires