15 jours pour se conformer. Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehè insiste sur la régularisation des compagnies de transport interurbain. Dans un communiqué signé le 4 février dernier, le chef de département ministériel donne deux semaines et un jour aux responsables de ces compagnies de transport pour régulariser leur situation, en ayant l’agrément requis. Ce 14 février, il ne leur reste que cinq jours. Lors d’une première interpellation le 2 janvier 2019, le ministre leur avait donné un mois pour se conformer à la réglementation en vigueur. Ils avaient ainsi jusqu’au 2 février dernier pour s’aligner. Ce délai est passé. Mais les lignes n’ont pas beaucoup bougé. Sur les 162 compagnies clandestines démasquées à la suite d’un audit effectué sur l’ensemble du territoire par les équipes du ministère des Transports, seules 14 ont régularisé leur situation. Dans la région de l’Adamaoua par exemple, sur les sept compagnies sans papiers, une seule s’est conformée à la réglementation. National Voyages, Touistique Express, Alliance voyages Plus, Alliance Voyages, Global Express sont toujours sur la liste des clandestins. Dans le Nord, les cinq agences épinglées ne se sont pas conformées. Tout comme les huit dans le Nord-Ouest ou les cinq à l’Extrême-Nord. En ce qui concerne le Littoral, sur les 38 compagnies sans agrément, quatre en ont désormais. Pour les 34 autres, c’est le statu quo. Sur cette liste, figurent Touristique Classique, National Voyages, Princess Voyages, Butrans, Continental Voyages, Touristique VIP, Butsis Voyages, Eurolines Voyages, Golden Express, Nde Airlines, Trésor Voyages… Dans le Centre, seules quatre agences ont désormais leur agrément sur les 42 visées. Fodem Voyages, Trésor Voyages, International Voyages, Professionnel Line Voyages, Professionnel Driver’s Express, Maryland Express, Vatican Company, Marathon Voyages, entre autres, sont sans-papiers. A l’Est, les personnels de 10 compagnies pourraient se retrouver au chômage. Dans le Sud, elles sont neuf. A l’Ouest 30 agences et cinq dans l’Extrême-Nord. Face à cette situation comparable à une sorte de bras de fer, le patron des Transports est ferme. Il leur donne « 15 jours à compter du 4 février 2019 pour régulariser leur situation administrative, faute de quoi il sera procédé à la suspension des compagnies récalcitrantes, mesure qui équivaut ipso facto, à la fermeture de leurs terminaux respectifs. »
Plus d'articles
-
DTR Consulting : hébergement web et infogérance de qualité
DTR Consulting est une entreprise Camerounaise spécialisée dans l'hébergement web et l'infogérance. Nous proposons des solutions adaptées aux besoins des clients avec des tarifs clairs et compétitifs. Pour plus d'informations, rendez-vous sur notre site internet
Savoir plus
Annonceurs
-
revue-de-presse-cameroun-20240220
2024-02-20 15:42:17
-
revue-de-presse-cameroun-20240216
2024-02-16 10:19:10
-
revue-de-presse-cameroun-20240215
2024-02-15 07:14:12
Journaux
-
Les moto-taxi contre les enseignants, Rigobert Song à la tête des lions
2022-10-04 15:29:02
-
Fête du 20 mai, morts sur les routes, jeunesse camerounaise inquiétante ?
2023-05-22 08:43:31
-
Mutilation à l'école, scandal sexuel d'un sous-prefet, réclamation des diplômes des étudiants du NOSO
2023-10-30 09:42:57