Le président de la fédération camerounaise de football a présenté le nouveau code disciplinaire au sein des sélections nationales de football. Une mesure qui avait déjà été prise au lendemain de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Sans effet. Le président de la Fecafoot annonce l’élaboration d’une charte de bonne conduite à signer par tout sélectionné à l’équipe nationale. Du véritable réchauffé puisqu’il n’invente rien et c’est une des résolutions prise depuis la calamité de la Coupe du Monde 2010, mais jamais appliquée. Mais il fait le black-out total sur les fonds dépensés, le financement du stage du Qatar, la pléthore des membres de la Fecafoot avec femmes, épouses, concubins, concubines, beaux-frères et belles-sœurs, qui se sont retrouvés en mission en Égypte, certains ne se rendant même pas au stade. Les raisons de ce énième code sont justifiées selon le président de la Fecafoot par «la crise des primes au sein des Lions indomptables marquée par la revendication double de la prime proposée par les pouvoirs publics». Pour Seydou Mbombo Njoya, «Il ne s’agit pas comme par le passé des primes qui n’ont pas été payées mais il s’agit des primes qui ont été payées mais pour lesquelles les intéressés n’avaient pas accepté le montant qui avait été arrêté. C’était une revendication qui est arrivée malheïireusement un peu tard», a précisé le patron de la Fecafoot. La Fédération a décidé de renforcer la discipline. Elle va par exemple ressusciter le bon vieux Code disciplinaire qui fixe les droits et devoirs des joueurs convoqués dans les sélections de football du Cameroun. «Dorénavant et ce sont les U17 qui vont être les premiers à l’expérimenter en octobre. Chaque joueur qui rentre en équipe nationale quelle que soit les catégories doit signer une charte d’adhésion dans lesquelles il y aura un règlement intérieur, des obligations des joueurs, des obligations des encadreurs et puis des sanctions. Et évidemment une grille de primes qui sera arrêtée d’un commun accord définitivement pour qu’on n’ait plus à revivre ce genre d’aventure», a annoncé Seydou Njoya. Un Code qui vient s’ajouter à celui introduit en 2012 par Rigobert Song ci-devant manager général des Lions. Baptisé «les 11 engagements des Lions indomptables», ce code avait été considéré par certains observateurs et analystes d’«arsenal répressif» au regard de la série d’exigences qu’il charriait. Bref, on voyait en ce code disciplinaire un document garde-fou qui permettrait à l’avenir d’éviter les débordements comme ce fût le cas en Afrique du Sud et même en Angola lors de la CAN 2010. On l’encensait en oubliant que ce nouveau Code arrivait alors qu’un autre règlement intérieur avait été signé le 19 décembre 2000 par le ministre des sports de l’époque, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Lequel règlement n’avait duré que le temps d’une rose surtout qu’à la Fecafoot on prétextait que ce texte était caduc et par conséquent n’avait plus aucune légitimité. Le même sort est-il réservé à ce dernier ? Difficile de répondre, juste attendre.
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