Football : la lfpc engage un bras de fer avec la fecafoot

Le quotidien est resté le même et les employés continuent de travailler aux heures convenues. La Ligue de football professionnel du Cameroun(Lfpc) engage un bras de fer avec la Fécafoot. Après sa suspension le 03 septembre, la Fécafoot a enfoncé le clou quelques jours plus tard. Elle a mis sur pied un Comité technique transitoire. Une situation ne semble ébranler le moral des employés de cette instance. Le quotidien est resté le même. « Les employés viennent au boulot comme il est de coutume aux heures convenues. Le travail continue sereinement. Nous accomplissons toutes les tâches administratives. De même que nous travaillons normalement sur les procédures d’organisation du championnat », a déclaré Benjamin Beyeck, Secrétaire général de la Lpfc. C’était à l’occasion d’une interview accordée, cette semaine, au quotidien Le Messager. « Nous prenons toutes les dispositions administratives pour que le championnat soit matériellement bien organisé. Nous tenons à réussir ce challenge grâce au travail en synergie », poursuit-il. Activités au ralenti S’il est vrai que la ligue continue ses activités, ce n’est pas encore la vitesse de croisière. Car il y a des choses qui auraient pu être faites en collaboration avec la Fécafoot. « On espère qu’une fois la situation revenue à la normale, nous pourrons rattraper assez rapidement. Et ce qui a été mis en suspens actuellement pourra reprendre », souhaite Benjamin Beyeck. La Lpfc prête à jeter le tablier Depuis sa suspension le 03 septembre dernier, la Lpfc n’est pas restée les bras croisés. Elle a pris un certain nombre de mesures pour contester la décision de la Fécafoot. S’il arrive que les différents recours n’aboutissent pas, le président Pierre Semengue va se plier. « Avez-vous entendu une fois que le président Pierre Semengue est allé à l’encontre de la loi ? Pas du tout. C’est un légaliste. Un homme attaché à la légalité et à la transparence. C’est fort de son bon droit qu’il a saisi les juridictions compétentes. Si par extraordinaire, je dis bien par extraordinaire, cela se produisait, on avisera », conclut Secrétaire général de la Lpfc.


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