Fecafoot :la malédiction mbombo njoya

Elu le 12 décembre 2018 à la tête de la Fédération camerounaise de football au terme d’un processus électoral complètement vicié selon une bonne frange des acteurs du football camerounais, Seidou Mbombo Njoya vient de voir ledit processus annulé par le Tribunal arbitral de sport. Curieusement, la Fifa demande à cet exécutif fédéral d’assurer l’intérim. On nage là en pleine sorcellerie si ce n’est du vaudou. Pour ceux qui ne sont pas au fait des affaires du football camerounais, la décision du Tribunal arbitral de sport (Tas) n’avait rien d’un coup de tonnerre. Avec une affaire pendante par devant cette cours suprême du football mondial. Curieusement, c’est à la veille du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des nations (Chan), qui a débuté le 16 janvier au Cameroun. Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a en effet annulé l’élection de Seidou Mbombo Njoya et de son comité exécutif, le 12 décembre 2018. Ce dernier avait été élu pour un mandat de quatre ans, face à l’ancien gardien de but des Lions Indomptables Joseph-Antoine Bell et Daniel Nyamsi. Le Tas a jugé recevable l’appel du club As Olympique de Meiganga, qui avait saisi l’instance juridictionnelle basée à Lausanne (Suisse) afin de demander l’annulation de l’ensemble des résolutions de l’Assemblée générale élective, qui avait installé Seidou Mbombo Njoya à la tète de la Fécafoot. L’Olympique de Meiganga avait en effet évoqué des actes de corruption, lors d’une Assemblée générale destinée à valider des textes de l’instance, deux mois avant l’élection. Très offensif dans sa démarche judiciaire, le club avait également accusé le comité de normalisation, qui gérait la Fécafoot depuis l’invalidation de l’élection de Tombi A Roko en 2017, d’avoir enfreint certaines dispositions des statuts de 2009. En conséquence, Seidou Mbombo Njoya, ainsi que son comité exécutif, sont dans l’obligation de céder leur place, alors que la Fécafoot joue un rôle important dans l’organisation du Chan. La décision du Tas tombe au moment où Gianni Infantino, le président de la Fifa est au Cameroun. Il aura appris la nouvelle après sa rencontre avec le président Paul Biya. Curieusement, avec une rapidité déconcertante, Fatma Samoura, sollicitée par les responsables déchus de la Fécafoot va monter au créneau pour appeler l’exécutif querellé à continuer à gérer les affaires courantes et à organiser dans les meilleurs délais de nouvelles élections. Une pirouette qui évite au pays une troisième normalisation après celle de 2013-2015 pilotée par le Pr. Joseph Owona, puis celle 2017-décembre 2018 conduite par l’avocat Me Happi. Seulement, cette décision de la Fifa n’est pas du goût de certains acteurs du football camerounais. Lundi et mardi dernier, ceux-ci ont bruyamment manifesté du côté de l’immeuble siège de la Fécafoot avec l’intention de déloger le locataire déchu. Seidou Mbombo Njoya n’a pas hésité à leur envoyer la force pour les repousser. Comme pour dire que la Fécafoot n’est pas sortie de la zone de turbulence dans laquelle elle est plongée depuis près d’une décennie. Si bien que dans l’opinion, l’on n’hésite plus à parler de maison hantée, de malédiction, de panier à crabe. Championnat d’élite Mais tout porte à croire que l’arrivée de Seidou Mbombo Njoya portait déjà les germes de sa propre destruction. Car l’homme est connu comme un incompétent patenté, un joueur invétéré des jeux de hasard. Pourtant, il avait eu sa chance de faire prospérer les jeux de hasard au Cameroun lorsque traînant son patronyme comme un atout, il lui fut confié ta direction d’une entre-prise publique de jeu de hasard. Ta faillite qu’a connue cette entreprise eu un temps record démontre a suffire que Seidou Mbombo Njoya n’était pas te bon cheval. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir comment une société étrangère spécialisée dans les paris sur les chevaux prospère au Cameroun depuis plusieurs années. Vous avez dit un looser. Seidou Mbombo Njoya est un looser qui traîne la malédiction sur tout ce qu’il touche.En un plus de deux ans, il aura pratiquement perdu tous les procès intentés soit par la Fécafoot, soit contre la Fécafoot: L’un des plus retentissants, c’est le revers subit face a Biaise Moussa, l’ancien secretaire général de la Fécafoot sous l’ère Tombi A Roko. Que dire de celui perdu face a la ligue de football professionnelle ? C’est tout simplement lamentable le spectacle offert par cet homme qui se croit au-dessus de tout le monde comme si la haute stature l’oblige à regarder tout le monde d’en haut était un signe de dominance. Conséquence aujourd’hui, le championnat d’élite du Cameroun est arrêté pour le seul fait que la Fécafoot ne veut pas appliquer la sentence du Tas qui a débouté la Fécafoot de l’organisation desdits championnats d’élite. Mais la Fécafoot s’y accroche au point d’ignorer les hautes instructions du président de la République qui avait demandé au Premier ministre chef du gouvernement de se pencher sur ce dossier. Et c’est Seidou Mbombo Njoya qui s’est refusé à parapher l’accord qui devrait mettre un terme à la crise. Ainsi, le Chan a commencé sans un seul match dans les jambes des joueurs locaux. Seidou Mbombo Njoya devra porter l’éventuel échec des Lions A prime qui sont loin d’aller jusqu’au bout de cette aventure du Chan. Mais la question essentielle qui se pose aujourd’hui est celle de savoir jusqu’où laissera-t-on prospérer pareille imposture dans le football camerounais dont le déclin ne fait l’ombre d’aucun doute. Paradoxal au moment où le chef de l’Etat vient de doter le pays d’infrastructures sportives qui font parler au-delà des frontières nationales par leur qualité.


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