Environnement : ‹‹ en 1853 , paris était une ville plus sale que douala ›› -opinion
Selon le militant écologiste Didier Yimkoua, les inondations dans la ville de Douala ne sont pas une fatalité. De grandes pluies qui se sont abattues dans la ville de Douala hier jeudi 12 août 2021. A cause de ces pluies torrentielles, un homme et son épouse ont trouvé la mort dans l’effondrement de leur maison. La scène tragique s’est déroulée hier aux environs de 5 heures à Ndoghem. Selon ABK radio, les quatre enfants du couple Zoken ayant constaté l’effondrement d’une partie de la maison, ont voulu alerter leurs parents déjà ensevelis par l’éboulement. Le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a fait une descente de terrain. L’autorité administrative a constaté que cette zone est très à risques. Il invite les populations à l’évacuer pour éviter de telles catastrophes. Sur les ondes d’ABK radio, le militant écologiste Didier Yimkoua a évoqué ces inondations qui endeuillent des familles chaque année. Il estime que ces inondations ne sont pas une fatalité. On peut y trouver des solutions. « Il ne faut pas comparer nos inondations à celles des pays européens. Nous pouvons trouver des solutions et ces pays pourront copier chez nous », a-t-il déclaré : «En 1853, Paris était une ville plus sale que Douala. Mais grâce à Napoléon Bonaparte et ses décisions drastiques, notamment la destruction de plusieurs habitations, il a pu donner un sens à la ville. Or Douala n’a aucun sens aujourd’hui. »