La gendarmerie met la main sur un présumé réseau de violeurs qui seme la panique à yaoundé

Les membres de ce réseau, ont été? présentés aux médias le 10 mai au secrétariat d’Etat de la Défense (Sed) selon les informations du journal Le Messager.

 

Bandits Dgi

Suite à un signalement des familles des victimes, une série d’enquêtes a été lancée le 27 avril. Mountessou Abdou, alias Fally, âgé de 35 ans, et Fedouop Loudi, 36 ans, ont été arrêtés par le service central des recherches judiciaires du SED. Le troisième complice, Poungagnigni Zakarie, est actuellement en fuite, mais des recherches sont en cours pour le capturer. La gendarmerie nationale est déterminée à l’appréhender. Les faits remontent à la soirée du 22 au 23 avril, lorsque les suspects ont embarqué une femme à bord d’un taxi. Celle-ci, se dirigeant vers Koabang, a constaté un changement brusque d’itinéraire vers une destination inconnue. Elle s’est retrouvée dans un endroit isolé à Ahala, relate le quotidien Le Messager. En cours de route, la trentenaire a été victime de brutalités et d’un premier viol. Après ce premier acte répréhensible, la première victime a été gardée sous la surveillance d’un des ravisseurs, pendant que les deux autres sont partis à la recherche d’une autre proie, qui a elle aussi subi les mêmes sévices.

Le modus operandi des présumés coupables dévoilé

 

Les malfaiteurs ont dépossédé leurs victimes de leurs téléphones, argent et bijoux, et ont exigé des rançons en appelant leurs familles respectives pour un paiement immédiat d’un million de francs CFA par personne. Alors qu’ils étaient au téléphone pour les négociations, l’arrivée inopinée des chiens d’un chasseur a permis de sauver les victimes. Pris de peur, les suspects ont pris la fuite en laissant involontairement un téléphone derrière eux. Cet appareil a permis de les identifier, de les localiser et de les arrêter dans l’arrondissement de Bangourain, situé dans le département du Noun, le 4 mai dernier. Accusés d’enlèvement, de viol et de vol aggravé, ils seront présentés devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi. Pour le moment, ils sont en garde à vue au SED. Le lieutenant Olivier Dang Nguele, du service central des recherches judiciaires du SED, en a profité pour sensibiliser la population à signaler tout acte suspect et à faire confiance aux forces de la gendarmerie nationale.


 


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