Réponse de Célestin Bedigui à ceux qui accusent Kamto de s'être caché sous un lit.
Prétendre que Maurice Kamto était caché sous un lit au moment de son arrestation comme certains le propagent dans les réseaux sociaux est indécent. Il n'est d'aucune utilité politique de tenter de rabaisser à ce point ce candidat défait avec moins de 15% à la dernière election présidentielle. Maurice Kamto est absolument au dessus du niveau d'un tel geste et est plutôt un MONSIEUR d'un courage certain. Que ce soit explicitement dit. J'aurai été une des rares figures politiques ayant soutenu le candidat Biya à la dernière présidentielle à demander sa relaxe et celles de tous ses militants au motif de la nécessité d'un retour à une atmosphère politique apaisée au Cameroun. J'ai donné publiquement mon opinion sur la question de sa libération ..., et croyez bien, à mon corps défendant. Il faut dire que les propos de certains dont son "porte-parole " n'aident pas. Maurice Kamto sait mieux que vous et moi que ce régime est répressif dans ses gènes...puisqu'il a été même partie de l'appareil d'État. Et c'est une erreur de lui avoir donné un bon "prétexte' de revenir à sa vrai nature... Dans les ordres initiatiques, on nous enseigne que les vertus cardinales sont: la Prudence, la Justice, la Force et la Tempérance. Notre concitoyen Maurice KAMTO a fait montre d'un manque de Prudence "abassourdissant" en n'appreciant pas le rapport de force et en l attaquant frontalement . C'est en louvoyant qu'avec le peuple nous avons pu obtenir en 28 ans que ce régime cache la nudité de son esprit répressif en n'envoyant plus à Mentum ou Tchollire ceux qui étaient pris en possession d'un simple tract '' subversif '' ; et en militant pacifiquement que nous avons obtenu que les Sous-prefets soient dessaisis de l'organisation des élections. Lorsqu'ayant suivi en salle Kamto plaidé publiquement devant le Conseil Constitutionnel reconnaissant ainsi son autorité, je l'ai entendu violer le principe fondamental du Droit qu'est "l'autorité de la chose jugée " en allant s'autoproclamer "Président élu'', j'étais sidéré.