René Emmanuel Sadi promet de donner un nouveau souffle à l'imprimerie nationale
Au cours d’une visite au sein de l’entreprise, le MINCOM a promis une réhabilitation technique, financière, juridique et institutionnelle. C’est l’une des plus anciennes entreprises du Cameroun. L’Imprimerie nationale croule sous le poids des difficultés depuis de nombreuses années. «Infrastructures vétustes, créances gelées, baisse de la production et du chiffre d’affaires, climat social précaire», peut-on lire dans le journal Cameroon Tribune édition du lundi 4 mars 2019. «Le nombre de machines en production n’a cessé de diminuer réduisant le parc… Toutes les machines a grand format d’impression sont à l’arrêt…le parc de machines à petit format est passé de dix à quatre seulement. Les commandes, par contre explosent atteignant un chiffre cumulé de sept milliards en 2018. Mais on n’a pu réaliser que…trois milliards à cause d’un manque criard de consommables. Le magasin de papiers vierges est constamment vide, les livraisons de papier se déroulent au compte-goutte», explique le représentant du personnel, Firmin Koague.