Réélection de Biya: la 'forte claque' à Joseph Owona

Lettre ouverte à Joseph Owona toute une vie dans la perfidie, la profanation des mœurs de notre modeste société, la lutte acharnée contre la justice, le vrai ; contre la nationalité : putain de sale tribaliste! Il fallait que je le dise, il fallait que ça sorte. Pour le reste, je ne serai pas grossier. Ma décision ne traduit aucun respect vis-à-vis de votre personne, non, ma décision veut respecter les prescriptions de son excellence Monsieur le Président de la République Maurice Kamto. . . Après votre passage sur la chaîne tam-tam du village j'ai finalement compris qu'il y'a des hommes qui naissent avec une nature diabolique et qui toute leur vie se battent pour détruire les bonnes valeurs chez les autres. Mais ce n'est pas grave ; s'il n'y avait pas de poubelles dans nos rues on serait tous sales à la maison et les fous mourraient de faim. Je veux dire que quelle que soit votre nature vous avez un rôle important à jouer dans la cité. Votre rôle est d'essayer de la ruiner, avec tous ses talents. Seulement il y'aura toujours face à vous des gens qui ne vous laisseront pas faire et votre fils, le pauvre, n'en fait sûrement pas partie. Monsieur, Il paraît que vous êtes allé ''mettre fin à l'imposture de Kamto" en racontant la ''vraie'' histoire de Bakassi aux Camerounais ? Commençons par parler de l'imposture. Je voudrai vous demander à quoi vous faites allusion ? Maurice Kamto n'a jamais voulu parler de cette histoire de Bakassi que vous avez vous même mise dehors. Il a toujours pensé que le mérite de ce travail abattu par une équipe dont il était le chef, (pas vous) revenait au chef de l'État de l'époque, monsieur Biya qui avait bien voulu privilégier la voie pacifique dans la gestion de ce pays ; et d'ailleurs avait-il le choix ? Nos soldats mouraient déjà comme du bétail face à la grande armée du Nigeria. Maurice Kamto a toujours pensé qu'il n'était pas nécessaire de revenir sur les détails ayant conduit à la victoire du Cameroun ; on s'y serait attardé si on avait perdu. Maurice Kamto pour refuser d'en parler évoque la logique du secret d'État. Mais je suppose que votre désir ardant de dire ''toute la vérité et rien que la vérité'' vous a contraint à sortir de ce secret? Sauf que monsieur vous n'avez pas dit la vérité aux camerounais. Vous auriez dû commencé par leur expliquer que vous êtes celui qui avait monté le dossier rejeté par la CIJ pour vice de forme. Vous avez été incapable de monter un dossier car ce qui vous tenait à cœur c'était de grappiller rapidement les 729 millions de FCFA alloués pour la cause ; et vous l'avez si bien fait. Sur ce machin médiatique l'autre jour vous auriez dû commencer votre verbiage par "je n'ai jamais aimé Maurice Kamto", tout en rappelant aux camerounais que vous vous étiez farouchement opposés au recrutement de ce monsieur brillant dans l'équipe ; que votre seul argument était qu'il n'était pas des vôtres, de votre monde. La suite de votre sortie aurait alors eu un sens. Peut-on mettre cette omission sur le compte d'un vice de procédure dont vous êtes spécialiste ? Je ne connais pas le droit. Je veux seulement dire que vous n'avez pas de légitimité à parler du rôle de Maurice Kamto dans l'affaire Bakassi puisque vous n'avez jamais souhaité qu'il fasse partie de l'équipe ; vous n'avez jamais digéré que ce soit lui qui ait monté le dossier retenu par la CIJ alors que le vôtre avait été rejeté, VÔTRE qui portait tout le sceau de votre incompétence, oupsss de votre professorat je voulais dire. Votre haine ne vous permet pas dire la vérité. Et même, si Maurice Kamto n'a rien foutu dans cette affaire expliquez au peuple camerounais pourquoi c'est lui et pas vous qu'on voit sur toutes les images des pourparlers ; expliquez au Camerounais pourquoi c'est sa signature et par la vôtre qui figure sur les documents y afférents ; expliquez aux camerounais pourquoi c'était lui le chef de délégation et pas vous ou pas un autre; expliquez leur pourquoi il était le seul à cumuler les rôles de conseil, avocat et co-agent! Vous n'êtes pas légitime pour dire la vérité ; l'histoire parle déjà d'elle-même.


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