[Politique]les magistrats et OPJ du Sud outillés pour lutter contre la cybercriminalité

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) organise, du 4 au 6 mai 2022 à Ebolowa, un séminaire de sensibilisation des magistrats de la Cour d’appel et des Officiers de police judiciaire (OPJ) de la région du Sud. Un cadre interactif d’échanges avec le Corps judiciaire, sur l’environnement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). C’est ainsi qu’on peut définir cette rencontre entre l’Antic et magistrats de la Cour d’appel et des (OPJ) de la région du Sud.L’objectif de cette rencontre annuelle, est d’édifier au mieux ceux qui ont la mission de rendre la justice au nom du peuple camerounais, sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter, dans les règles de l’art, des preuves d’actes numériques déviants, pour une répression efficace de leurs auteurs. « Nous le savons tous, les TIC et l’Internet constituent un précieux gisement de richesses. Mais, avec leur avènement et développement très rapide, un nouveau danger mondial, communément appelé cybercriminalité, a vu le jour », a indiqué le Pr Ebot Ebot Enaw. L’Antic donne quelques exemples de cybercrimes. Le scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à plus de 7 milliards depuis 2010, l’artiste Camerounaise Nabila en a été victime il y a une semaine. Autres Cybercrimes, le phishing. C’est une technique consistant à piéger un usager, en usurpant l’adresse email ou le site web d’une Structure reconnue. Ce type de cybercrime représente environ 15% des cas de cybercriminalité, et connaît une nette recrudescence depuis que les banques ont commencé à offrir des services e-banking.« Sont aussi constatées dans notre espace cybernétique, des usurpations d’identité, par la création de faux comptes sur les réseaux sociaux, aux fins de cyber chantage pour extorquer de l’argent aux victimes », souligne le directeur de l’Antic. Tout ceci pour justifier les raisons de la tenue de ce seminaire. Près de 5200 cas d’usurpation d’identité des hautes personnalités et Institutions de l’État, ont été recensés depuis 2018, dont 3 748 ont été fermés, grâce à l’action de l’Anticen collaboration avec Facebook. D’autres attaques de cyberspaces qui ne sont pas des moindres : le webdefacement, le skimming, les malwares et même les fake news.


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