[Politique]elecam évalue 10 ans de processus électoral au Cameroun,entre 2011 et 2021

L’organe Elections Cameroon a initié dès ce lundi 3 octobre 2022 une série de rencontres avec les acteurs intervenant directement ou indirectement dans le processus électoral au Cameroun, à l’effet d'échanger sur les bonnes pratiques dans l'optique de rendre plus crédible et davantage inclusif le processus. Lesdites rencontres se tiendront jusqu’au 7 octobre 2022. Elections Cameroon (ELECAM), organisme de l’Etat en charge de l’organisation des élections au Cameroun, est engagé depuis quelques jours dans une série de consultations avec divers acteurs de la vie politique camerounaise et des acteurs de la société civile, à l’effet de mieux appréhender les leçons apprises, enjeux et perspectives. Il procède à une évaluation du processus électoral au cours des 10 dernières années, entre 2011 et 2021, et a engagé dès ce lundi 3 octobre 2022, une série de rencontres avec divers acteurs intervenant directement ou indirectement dans le processus électoral, lesquelles se tiendront à son siège à Yaoundé la capitale camerounaise. Au cours de ces rencontres, ELECAM échangera avec les leaders des partis politiques, les chefs traditionnels, les organisations de la société civile, les forces de défense et sécurité et les médias. « L'objectif général de ces rencontres est de faire, un état des lieux et d'échanger sur les bonnes pratiques afin d'engager tous les acteurs du processus électoral dans l'optique de rendre plus crédible et davantage inclusif le processus électoral au Cameroun », indique l’organe sur son compte Facebook ce lundi. Pour cette première journée, ELECAM a échangé avec les partis politiques. Le prochain rendez-vous est pris pour mercredi 5 octobre 2022 entre ELECAM et la société civile. Il est important de rappeler que le conseil électoral d'Elections Cameroon, sous la conduite de son président, Enow Abrams Egbe, a eu des séances de travail les 20 et 21 septembre avec le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji, et les membres du Conseil Constitutionnel conduits par Clément Atangana, dans le but de garantir des élections régulières, impartiales, libres, justes, transparentes et crédibles.


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