A en croire des informations puisées à bonne source, les aspirants à la fonction ministérielle jouent leurs cartes dans les connexions du sérail pour accéder dans l’appareil gouvernemental. Qui sont-ils ? Décryptage ! Alors que l’actualité est plus portée ces derniers temps par les ravages de la pan au Cameroun, dans sa nouvelle souche plus dangereuse notamment le variant Sud-Africain qui sévit en ce moment, et que l’on croyait les pourparlers sur le futur remaniement ministériel refroidis, le sujet aurait rejailli de plus bel depuis quelques jours dans le sérail, de par des consultations secrètes qui se poursuivent dans la discrétion totale, à en croire les coulisses du Palais présidentiel. Si certains observent que le réaménagement du 04 janvier 2019 avait produit un Premier ministre, chef du gouvernement, 4 ministres d’Etat, 31 ministres délégués, 5 ministres chargés de mission et 10 secrétaires d’Etat au sein du gouvernement Ngute I qui compte 63 ministres venant des 58 départements confinés dans les 10 régions du pays, d’autres observateurs restent convaincus que le partage du gâteau national a besoin d’être revisité car, certaines localités et tribus restent lésées jusqu’ici. D’ailleurs, il se susurre que certaines élites de ces localités dites lésées ont soif de prouver ce qu’elles savent faire. Il y en a parmi elles qui s’estiment oubliées par le prince d’Etoudi et espèrent voir la chance tourner de leurs côtés, pour se positionner aux affaires. L’on en veut pour exemple, plongée dans une crise liée au phénomène de prise d’otages avec demande de rançons, l’Adamaoua qui attendait beaucoup du président de la République en termes de redistribution des rôles au lendemain de la présidentielle de 2018. En effet, la région attendait un retour d’ascenseur après avoir participé à la réélection de leur champion au soir du 07 octobre 2018. Le réaménagement gouvernemental du 04 janvier 2019 a donc sonné comme une surprise. Le fils de la région, le ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics, s’est vu débarquer de son poste. En récompense, la région château d’eau a hérité plutôt du poste de secrétaire général adjoint de la présidence. Poste jugé insignifiant pour bon nombre des fils de la région. Bref, comme à l’accoutumée, les camerounais pour la plupart, disent être restés sur leur soif. Plus le temps passe, plus les regards restent tournés vers le Palais d’Etoudi dans l’espoir de voir cette fumée blanche tant attendue sortir une fois pour toute pour booster ces nombreux secteurs qui sommeillent encore, pratiquement à la traine du train des grandes opportunités engagées depuis peu avec la mise sur pied de la stratégie nationale de développement Snd 30 comme pilier fondamental et en même temps, gage de l’atteinte des objectifs de l’émergence que le Chef de l’Etat appelle de tous ses vœux à l’horizon 2035. Si dans les supputations des uns et des autres, le futur gouvernement devrait sans doute être celui qui conduira à bien le train de l’émergence tant souhaitée par le Chef de l’Etat, Paul Biya, selon les sources proches du sérail, ils semblent nombreux, région par région, à vouloir faire partie de la prochaine équipe gouvernementale pour faire montre de leurs capacités à faire du Cameroun, un pays émergent. Et, selon des sources indépendantes, entre messes noires qui se dérouleraient entre les différents prétendants aux aguets, et des espèces sonnantes et trébuchantes qui seraient versées par certains prétendants dans l’optique de se positionner en pole position dans le futur gouvernement, l’on assisterait à une véritable guerre des réseaux tant francs-maçons que rosicruciens, chacun allant selon sa manière pourvu que l’objectif visé puisse porter des fruits en fin de compte, et ce n’est même pas le Coronavirus qui viendra les stopper dans leurs élans. « Certains anciens ministres même menacent de revenir aux affaires. Ils jouent leur va-tout pour avoir encore une place au soleil », lâche notre source proche du sérail. C’est dire à n’en point douter la véritable bataille de chiffonniers à laquelle se livrent les différents postulants à la fonction ministérielle. Ces prétendants qui ont hâte danseraient comme ils peuvent, pourvu qu’ils soient vus par l’homme du renouveau. Nos mêmes sources révèlent que ces hommes et femmes qui nourriraient l’espoir d’être portés à la fonction ministérielle se recrutent pour la plupart dans la haute administration publique comme privée et pour certains dans les partis politiques. De toute évidence, ils tomberont le masque. Just wait and see.
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