Sdf : élection à la circonscription de loum empêchée par le maire

Au cœur du problème, l’interprétation des textes. Prévue hier dimanche 28 août 2022, l’élection à la circonscription SDF de Loum, une commune du Cameroun située dans la région du Littoral, n’a finalement pas eu lieu. Pourtant tout avait bien commencé avec l’accréditation de 26 cellules sur les 35 autorisées à compétir. Le quorum atteint pour commencer la conférence élective, le président de la commission de renouvellement pour Loum, mandataire du parti après avoir planté le décor est passé à la lecture des noms des candidats aux différents postes. C’est ainsi qu’un candidat a pris la parole et déclaré illégale la candidature du président sortant par ailleurs 3e Adjoint au Maire pour violation des résolutions du NEC des 07 mai et 30 Juillet 2016 en ce qui concerne le non cumul de poste de Maire Adjoint et celui de Président de circonscription électorale…. plusieurs autres recours allant dans le même sens ont été déposé séance tenante par plusieurs autres candidats. « Le président de la commission a repris la parole pour dire en ce moment à l’assistance que le SDF est régi par les textes et que ce n’est que sur ça qu’il s’appuiera pour analyser les recours et trancher. Après avoir examiné lesdits recours avec ses membres, il a tenu à rappeler à l’attention de tous qu’au SDF les résolutions du 07 mai et du 30 Juillet 2016 interdisent effectivement le cumul de poste de Maire Adjoint et celui de PCE, et qu’il y’a même des jurisprudences à la matière notamment celle de la Commune de Mombo récemment où le Maire a voulu candidater au poste de PCE on lui a rappelé la loi il s’est retiré de la course, il n’avait même pas encore fini de parler que le Maire est venu arracher le micro à ce Mandataire du parti créant ainsi un trouble total, une dame est venu gifler le même mandataire, une autre a botte l’urne qui était affrété pour cette élection, un groupuscule d’individus préparés à cet effet ont envahi la table arracher la nappe, le Président sortant est monté s’asseoir sur la table et dit qu’il n’y a plus élections si sa candidature ne passe pas, bloquant ainsi tout le processus, le président et les membres de la commission recevaient des insultes de la part du président sortant. », raconte une source anonyme. Et d’ajouter : « Le président de la commission et les membres se sont retirés sur haute escorte un moment pour échanger et puis il sont revenus annoncer que la conférence est suspendue en raison des violences et des blocages du PCE sortant . Ils ont dit aux autres candidats que tous les dossiers de candidature ainsi qu’un rapport seront transmis à la haute hiérarchie du parti pour décision. »


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