Sénatoriales 2023, les 9 partis politiques qui pourront présenter les candidats

Le 13 janvier dernier, le président de la République a convoqué le corps électoral pour l’élection des sénateurs. Cette élection est prévue pour le 12 mars prochain et le corps électoral est composé des conseillers municipaux et des conseillers régionaux comme le précise l’article 222 du Code électoral. De ce fait, sur plus de 300 partis politiques enregistrés auprès du ministère de l’Administration territoriale, seuls neuf sont autorisés à présenter des candidats.

En effet, au sortir des élections municipales et des élections des conseillers régionaux de 2020, neuf partis politiques ont pu enregistrer des élus locaux.

Pour les élections municipales, il s’agit naturellement du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), au pouvoir. Le parti présidentiel contrôle 316 communes sur les 360 que compte le pays. Une écrasante majorité qui laisse néanmoins de la place aux huit autres partis.

Son allié, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), a des conseillers municipaux dans 16 communes localisées principalement dans la région de l’Adamaoua puis dans la région de l’Est. Nouveau venu dans cet échiquier, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) du député Cabral Libii peut compter sur ses conseillers municipaux présents dans 7 communes, principalement dans la région du Centre puis dans le Littoral.

L’Union démocratique camerounaise (UDC), bien que présente dans le seul département du Noun (région de l’Ouest) va s’appuyer sur les élus locaux des 6 communes qu’elle contrôle. Malgré un recul qui se confirme à chaque élection, le Social Democratic Front (SDF), autre fois plus grande force de l’opposition, ne contrôle aujourd’hui que 4 communes pour influencer les prochaines sénatoriales. Le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) du ministre Issa Tchiroma Babary et le Mouvement démocratique pour la défense de la République du sénateur décédé Dakole Daïssala vont s’appuyer sur leurs élus dans les trois communes qu’ils contrôlent. Quant à l’Union des mouvements socialistes (UMS) et le Mouvement citoyen national camerounais (MCNC), ils pourront également prétendre présenter des candidats à ces sénatoriales.

Pour ce qui est des conseillers régionaux, seuls quatre partis ont des grands électeurs : le RDPC, l’UNDP, le FSNC et l’UDC.

A préciser que sur les 100 élus que compte le Sénat, 70 places sont en compétition électorale. La loi permet, en effet, au président de la République de nommer 30 sénateurs et leur suppléant.

 


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