Ngaoundéré : un chef traditionnel traîne le préfet en justice

Daniel Akao, le chef traditionnel de 3ème degré du quartier Bamnyanga Pana reproche au préfet Dikosso-Seme entre autres : abus de fonction, atteinte à ses droits civiques et le favoritisme. Le 24 décembre 2020, Daniel Akao, le chef traditionnel de 3ème degré du quartier Bamnyanga Pana, dans l’arrondissement de Ngaoundéré 1er, a déposé une plainte contre le préfet Dikosso-Seme. Il lui reproche entre autres : abus de fonction, atteinte à ses droits civiques et le favoritisme. Des faits qui remontent à la tenue de la première élection régionale au Cameroun, le 06 décembre 2020. En effet, le chef traditionnel n’a jamais digéré l’invalidation de sa candidature à ce scrutin historique : «Après avoir reçu le message du ministre de l’Administration territoriale demandant la liste des chefs traditionnels autochtones, il en résulte que monsieur Dikosso-Seme Fritz a requis l’avis de sa majesté Mohamadou Hayatou Issa, lamido de Ngaoundéré. Y faisant suite, le lamido de Ngaoundéré a transmis à Monsieur Dikosso Seme Fritz, préfet de la Vina, une liste comportant quatre noms dont le mien en premier lieu, avec pour observation : Origine Centrafrique», raconte le chef traditionnel au procureur. Affirmant ne pas comprendre que sa requête introduite le 23 septembre 2020 n’ait pas eu une suite. L’autochtonie Revendiquant son autochtonie dans la ville de Ngaoundéré où il est né en 1955, et sa nationalité camerounaise, Daniel Akao, conclut : «je suis indéniablement victime de la politique politicienne dont Monsieur Dikosso Seme Fritz, préfet de la Vina, a fait partie de l’orchestre, lui, représentant du Président de la République et du gouvernement de l’Etat du Cameroun aux noms desquels il a posé son acte d’exclusion de ma personne de ces élections», indique le chef traditionnel au procureur de la République.


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