Meeting de bafoussam,les répercussions déjà visibles sur le mrc

Depuis les dernières élections présidentielles du 07 octobre 2018 au Cameroun, une infime minorité issue de deux groupes tribaux bamiléké et Fang Beti, ces derniers rebaptisés Bulu par un ‘’professeur’’ de la haine, se livrent à un jeu affreusement dangereux sur les réseaux sociaux avec l´appartenance tribale. Une bataille féroce avec pour règle des invectives virulentes et tribalistes, de part et d´autre, la palme revenant à celui qui distille les propos les plus haineux, accusant la tribu adverse des crimes graves et aux conséquences potentiellement dangereuses pouvant mettre à mal le vivre ensemble tant claironné, avec le risque de pertes des vies humaines au final. Face à cette soudaine tribalisation du discours et de la scène politique, de nombreux camerounais qui, en majorité, désapprouvent et condamnent fermement, pendant que d´autres, certes une minorité, observent avec passiveté et dédain.En effet, la toile s´est enflammée avec des publications et des directs particulièrement agressifs, outrageux et provocateurs dès la publication d´un communiqué signé par le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, en sa qualité de chef de la délégation permanente du RDPC pour la région de l´Ouest, annonçant la tenue à Bafoussam d´un meeting. Une importante mobilisation régionale ouverte aux élites, aux forces de la région et aux enfants de l´ouest, pour dénoncer les attaques contre les institutions républicaines incarnées par le chef de l´Etat, les discours haineux, et pour promouvoir la cohésion et la paix nationale.Pendant des jours, l´on a vu sur les réseaux sociaux de très nombreux hommes et femmes ressortissants de la région de l´ouest s´en prendre au sultan des bamoun, lui demandant de faire son meeting chez lui à Foumban et de ne pas venir chez les Bamiléké à Bafoussam, pourtant capitale régionale de l´ouest dont le Noun est l´un des départements. Et les bamoun qui comptent parmi les plus hospitaliers et les plus pacifistes de ce pays, ont reçus comme une onde de choc les insultes et la discrimination dont leur roi et eux-mêmes ont été victimes dès l´annonce du meeting RDPC de Bafoussam. Ils ont très mal vécus cette haine sans pareil, cette discrimination et ce tribalisme exacerbé par un rejet abject totalement inexplicable et inacceptable dont ils ont été victimes au 21éme siècle, dans une république. Et pourtant, de nombreux ressortissants du Noun sont membres très actifs du MRC dont Njankouo Fifen Alassa, Moctar Mama Yacouba et le très fervent activiste Mfewou Mouhamed Amissou qui s´était déjà fait arrêter une première fois et s’est enfui récemment, nul ne sait où il se trouve actuellement, pour ne pas se faire arrêter une seconde fois à la suite de la marche dite blanche du MRC du 26 janvier 2019 à Douala.


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