‹‹ maurice kamto n'est pas la propriété politique des bamiléké ›› - idée

C’est une analyse de Christian Ntimbane Bomo, acteur de la société Civile Critique. « Je constate depuis un certain temps que toute observation ou critique politique sur le leader de la révolution camerounaise Maurice Kamto et son parti le MRC sont analysées par certains ethnofascistes bamileke des réseaux sociaux, d’ailleurs minoritaires, même s’ils sont très excités, comme du tribalisme ou des attaques contre le grand peuple bamileke, que je respecte et que je considère personnellement avec reconnaissance comme le plus grand martyr de la lutte pour la libération du Cameroun », écrit l’avocat au barreau du Cameroun dans une tribune ce jeudi. « Près d’un million de jeunes bamileke sont morts pour l’indépendance du Cameroun ! Maurice Kamto est un leader politique qui a proposé un programme politique pour diriger tous les camerounais. Il est de notre droit de vérifier s’il est capable de le faire et s’il fait ce qu’il promet. Mon regard critique sur ses agissements n’a donc rien à voir avec un certain tribalisme contre sa tribu dont certains essaient de m’affabuler avec peu de succès », poursuit-il. Maurice Kamto « Je ne voudrais pas rentrer dans les liens filiaux de ma famille très étroit avec les bamileke pour démontrer quoi que ce soit. Je suis simplement surpris par toutes ces insinuations qui indiquent qu’en critiquant Maurice Kamto et son parti pour le rendre plus performant, c’est attaquer le grand peuple, je reprécise le grand peuple bamileke, sans lequel, le Cameroun ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. De même, il est important de rappeler à ces quelques ethnofascistes des réseaux sociaux que Maurice Kamto et le MRC ne sont pas les propriétaires du grand peuple bamileke », souligne le parrain de l’opération Survie Cameroun. « De nombreux jeunes bamileke qui me contactent de plus en plus pour apprécier mon travail pour une alternance démocratique au Cameroun avant 2025,ont le sentiment qu’ils sont obligés de tout accepter et de ne pas critiquer le MRC et son leader, de peur d’être vus et taxés de fingon, une expression qui veut dire traître à l’ouest du Cameroun. Je voudrais à cet effet, une fois de plus, signifier que soutenir Maurice Kamto et le Mrc, pour un ressortissant bamileke n’est pas une obligation », ajoute-t-il. Paul Biya Pour cette manière de faire commence à ressembler à ce que vivent les populations bulu, « interdites de dire non à Paul Biya au risque d’être torturées et stigmatisées comme je le suis en ce moment dans ma région. Maurice Kamto est un acteur politique et ses frères de tribu sont libres de ne pas suivre sa vision politique ou même la critiquer sans subir des attaques ad hominem. Il est absurde de penser comme on l’entend souvent dire qu’il est le seul ». « Avant Maurice Kamto, il y a eu en politique de valeureux enfants de l’ouest comme Ernest OUANDIE, Kemajou Daniel qui fit d’Ahidjo président de la republique, Mathias Djoumessi et plus récemment encore, même si je suis contre leur calomnie à l’ égard de Maurice Kamto : Célestin Monga ou Djeukam Tchameni. Même sur le plan intellectuel, je suis désolé, Maurice Kamto n’est pas la plus grande éminence grise de cette région. Il y en a tellement, qu’il serait fastidieux de les énumérer, et dans tous les domaines, y compris en droit. Intimider ou obliger les ressortissants bamileke à devenir des adeptes du MRC, est inadmissible et intolérable. Ils sont libres d’adhérer au mouvement politique de leur choix, de critiquer tout acteur politique que ce soit, sans avoir à subir toutes ces insultes et rejets », précise-t-il.


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