Marie flore mboussi appelle les femmes à s'engager davantage en politique

La dernière fois que des femmes se sont présentées à une élection présidentielle au Cameroun remonte à 2011. En dépit des progrès juridico-institutionnels en Afrique, la participation politique des femmes demeure très faible. C’est notamment le Cameroun. Toujours que dénonce Marie Flore Mboussi Sécrétaire Nationale en charge de la Femme, de l’Enfant et des Affaires Sociales au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). A l’en croire, « aucun homme ne peut empêcher à une femme de prendre part aux activités politiques au sein de son pays. » Et si les femmes « ne s’y mettent pas, c’est tout simplement parce qu’elles se sont laissées convaincre par l’imagerie selon laquelle « la place de la femme c’est à la cuisine », et certaines s’y plaisent malheureusement. D’autres ont même pour leitmotiv « soyons belles et taisons-nous ! ». Malgré la répression sauvage en cas d’opposition au RDPC, explique la femme politique, il faut néanmoins prendre conscience que tout citoyen a le droit d’avoir une opinion politique (cf. le préambule de notre Constitution), y compris les femmes. Marie Flore Mboussi se souvient que la dernière fois que des femmes se sont présentées à une élection présidentielle au Cameroun remonte à 2011. La condition féminine Raison pour laquelle, « il est nécessaire que plus de femmes, ayant une large autonomie de penser, siègent à la table politique, afin que les questions importantes sur la condition féminine trouvent des réponses adéquates ». Et de renchérir : « La femme n’est pas un être fragile qu’il faut absolument préserver. En effet, dans l’Afrique précoloniale, elle était apte à prendre des décisions, visant le bien-être collectif, au même titre que l’homme ». Si la cadre du MRC a décidé de m’engager en politique, du côté de l’opposition, c’est pour ne plus être « spectatrice » et « passive » sur les sujets qui « me concernent et qui sont importants pour mon avenir. Pour ne plus être complice par mon silence, des dérives et des abus du RDPC sur le peuple impuissant ».


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