Mairie de bangangté : les élites boudent l'investiture d'éric niat
Le nouveau maire de la commune de Bangangté, Eric Aimé Niat a été installé dans ses nouvelles fonctions le samedi 31 juillet dernier. Cette cérémonie boudée par plusieurs personnalités politiques révèle toujours les dissidences au sein du RDPC. Eric Aimé Niat est le nouveau de Bangangté. A l’occasion de sa prise de fonction, plusieurs personnalités politiques, cadres du parti au pouvoir et d’importants chefs traditionnels ont brillé par leur absence à cette cérémonie. Il s’agit notamment de la ministre Célestine Ketcha Courtes, des chefs supérieurs de Bangangté S.M Nji Moluh Pokam, du chef supérieur Bazou, S.M Tchoua Vincent, du chef supérieur Bangoulap, S.M Yonkeu Jean Marie et de sa S.M Njoukwe Alexandre. Par contre, le chef du Sénat et père du nouveau maire, Marcel Niat Njifenji, des ministres en poste ainsi que des anciens membres du gouvernement (Jean Claude Mbwentchou et Robert Tchatat), le président du Conseil régional de l’Ouest, Jules Hilaire Focka Focka, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine ainsi que de nombreux parlementaires ont marqué leur présence à cette cérémonie. Pour le préfet du département de Ndé qui présidait la cérémonie, «tout choix qui porte sur des candidats d’un même parti est souvent surchauffé». «Ceux qui ont perdu ont souvent du mal à rejoindre les rangs malgré les consensus prônés par la hiérarchie de leur formation politique», a assuré Ernest Ewango Budu. Arbitrage du RDPC Pour trouver le successeur du Docteur Kouamou à la tête de Bangangté, le RDPC a du traverser une petite crise. Deux camps, celui de Marcel Niat Njifenji et du ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtes, se sont opposés avec détermination et il aura fallu l’arbitrage de la hiérarchie pour mettre fin à la guéguerre. Désormais installé, Eric Niat et équipe devront montrer qu’ils avaient le mérite d’être porté à la tête de cette commune urbaine du département de Ndé, dans la région de l’Ouest.
