Libération d'un chauffeur camerounais kidnappé par des rebelles centrafricains
Agé de 39 ans, ce chauffeur de nationalité camerounaise enlevé le 22 avril dernier sur le corridor Douala –Bangui, par les rebelles centrafricains, a été ramené au Cameroun lundi dernier par les autorités centrafricaines. Le 22 avril 2019, Aboubakar, un chauffeur de nationalité camerounaise avait été enlevé sur le corridor Douala- Bangui avec deux autres camionneurs centrafricains, alors qu’il convoyait vers Bangui, la capitale centrafricaine, par des rebelles centrafricains armés.Les autorités centrafricaines et la Minusca ont été saisies. Une mission a été mise sur pied par les autorités centrafricaines pour libérer ces otages. Une initiative qui a porté ses fruits, puisque les chauffeurs kidnappés ont été libérés. Le Camerounais a été conduit aux autorités camerounaises à Garoua Boulaï. « Le président de la République Centrafricaine a dépêché une forte équipe, parmi eux deux ministres pour ramener ce frère dans son pays », explique le sous-préfet de Garoua Boulaï au micro de la Crtv Radio.Pour les autorités centrafricaines, cette libération est un signal fort pour les relations de coopération entre la République Centrafricaine et la République camerounaise. « Le Cameroun et la RCA sont deux pays frères, qui ont toujours entretenu des relations séculaires de fraternité. Le Cameroun contribue à la sécurisation de la République Centrafricaine, à la pacification du pays, et rien ne peut justifier de la part de nos frères centrafricains, le kidnapping de leurs frères camerounais. Nos préoccupations sont communes, la paix, la sécurité, la quiétude de nos famille, au niveau de nos frontières et à l’intérieur de nos pays », explique le Ministre délégué auprès du ministre centrafricain de l’administration territoriale chargé du développement local, chef de la délégation centrafricaine au Cameroun. Selon ces autorités, un accent particulier est désormais mis sur la sécurisation du corridor Garoua-Boulaï- Bangui et le désarmement des rebelles centrafricains. Ceci afin de fluidifier la circulation des biens et des personnes dans au niveau des frontières.