Les politiciens accusés par l'ancien ministre angouing de diviser le peuple

Michel Ange Angouing accuse les hommes politiques de diviser le peuple. Selon l’ancien ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, ces derniers sont responsable de la montée des discours haineux, et appelle les camerounais à la conscience patriotique. « Croyons-nous que tous les Fang Beti votent pour Paul Biya ou pour les listes du Rdpc ? Que tous les Bamileké votent pour Maurice Kamto et tous les Anglophones pour Ni John Fru Ndi ou Joshua Osi ? Vouloir réduire le Cameroun à la dimension Fang Beti/Bamileké relève de l’escroquerie politique pensée et entretenue par une poignée d’hommes politiques de tous bords (Parti au pouvoir et opposition), sans actifs et/ou poids politiques réels, pour sauvegarder leurs intérêts personnels et égoïstes », écrit le magistrat. L’ancien procureur général près des cours d’appel des régions: de l’Ouest et du Sud pense qu’on ne peut aimer le Cameroun et entrainer la division de son peuple et semer le tribalisme. Cela d’autant plus que l’intégration nationale se renforce. « Les mariages mixtes, le métissage sont une réalité vraie et incontournable (…) Et puis, entre nous, qui ignore que chaque Beti ou chaque grand homme Beti a un prête-nom Bamileké pour “faire les affaires” ! Arrêtons de nous jeter la poudre aux yeux », invite l’ancien avocat général après son observation. Et de poursuivre : « nos positions sociales, nos convictions politiques (réelles, feintes ou supposées) et les avantages y afférents ne nous donnent pas la liberté de jouer avec la République sous le prétexte fallacieux, de soutenir le Président de la République mieux que d’autres ». L’élite de Doumaintang conclut son plaidoyer en ces termes : « Nos ambitions politiques, sociales ou professionnelles. Nos différences, nos chapelles politiques, ne doivent pas nous conduire fatalement à travestir la vérité qui elle triomphera toujours sur le mensonge. C’est la politique vertueuse. Une utopie? Il suffit d’y croire. La cohésion du Cameroun, la paix sociale et même son développement sont une affaire de tous et de chacun en toute équité ».


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