[Politique]le MINDCAF crée une brigade chargée de lutte contre les litiges fonciers

Une étude récente réalisée par «The Building Architect Association», indique que les transactions illicites liées aux conflits fonciers ont entrainé une perte sèche de près de 48 milliards de FCFA au budget de l’Etat. Depuis de nombreuses années, de jeunes gens encore appelés «rabatteurs» écument les Délégations départementales du Ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières (MINDCAF). Sans droit ni titre, «ils investissent les bureaux… interpellent, renseignent et orientent les usagers vers les responsables sectoriels auprès desquels les solutions sont trouvées», peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Messager édition du 6 août 2019. Le journal qui cite certaines informations concordantes, affirme que ces rabatteurs «accèdent sans façon aux archives et documents officiels, tripatouillent à leur guise les livres fonciers, suppriment ou déchirent les pages et les prés notations judiciaires au profit de leurs commanditaires, cachent souvent certains dossiers, répertorient pour brader les terrains relevant au domaine privé de l’Etat en contrepartie d’importantes sommes d’argent». Des pratiques mafieuses préjudiciables aux intérêts des usagers en raison des tensions nées des conflits fonciers et accaparements sauvages des terres occasionnés par des faux titres fonciers, superposition des titres fonciers. Selon une étude récente réalisée par «The Building Architect Association», ces transactions illicites ont entrainé une perte sèche de près de 48 milliards de FCFA au budget de l’Etat. Pour stopper ce phénomène et débarrasser son administration de ces personnes qui sont à l’origine des conflits fonciers, le ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi vient d’instituer une «Commission spéciale chargé d’effectuer des descentes inopinées sur le terrain». Elle prescrit aux délégués et chefs service «de tout mettre en œuvre afin que ces rabatteurs n’accèdent plus aux locaux du MINDCAF. Faute de quoi, ils subiront des sanctions appropriées».


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