Le gouvernement négocie secrètement avec les ambazoniens.jeune afrique

Selon nos informations, des délégués du gouvernement camerounais et plusieurs leaders ambazoniens détenus à la prison principale de Yaoundé ont entamé le 2 juillet des négociations en vue d’aboutir à un cessez-le-feu dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce 2 juillet, le président autoproclamé de l’Ambazonie, Sisiku Ayuk Tabe, a ainsi été extrait de sa cellule, tout comme Wilfried Tassang et Blaise Shufai, et conduit à l’extérieur de la prison pour y rencontrer Léopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE). À la tête d’une délégation de neuf personnes, dont un représentant du tribunal militaire, Léopold Maxime Eko Eko était missionné par le gouvernement pour connaître les conditions posées par les Ambazoniens pour soutenir un cessez-le-feu effectif en zone anglophone. Amnistie générale Toujours selon nos informations, Sisiku Ayuk Tabe, qui avait été prévenu de cette entrevue le 1er juillet lors d’un rendez-vous avec le régisseur de la prison principale de Yaoundé, a énuméré plusieurs conditions. Il réclame que le cessez-le-feu soit annoncé publiquement par le président, Paul Biya, que les militaires se retirent du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et qu’une amnistie générale soit prononcée en faveur des prisonniers ambazoniens, qui devront tous être relâchés. Enfin, Ayuk Tabe a ouvert la porte à un dialogue de paix avec le gouvernement, mais a précisé que celui-ci ne pourrait se tenir qu’à l’extérieur du territoire camerounais et une fois les autres conditions remplies.


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