[Politique]le coup de griffe du Mrc à la gendarmerie de Garoua

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, réfute toutes les accusations portées contre ses militants relativement à l’agression d’un « gendarme » à Garoua le 13 mars 2020. La convocation envoyée au sein du parti de Maurice Kamto a été contestée avec la dernière énergie. Le parti du leader politique Maurice Kamto, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est paré pour la défense de ses militants convoqués à la gendarmerie de Garoua, dans la région du Nord, a renseigné le 3e président du parti, Emmanuel Simh. Pour les militants du parti, il n’est pas lieu de se pointer à la gendarmerie de Garoua, de fait, ils ont soulignés l’inadvertance convocation de cette gendarmerie. Attendus le 17 mars 2020 à la légion de gendarmerie de Garoua, Alain Fogue et nombre autres partisans du Mrc n’ont pas voulu rallier la région du Nord. Pour cause, « Vous ne pouvez pas émettre des convocations en fin de journée et demander à des gens qui sont Yaoundé de se présenter le lendemain matin pour être entendus à Garoua », a décrié Me Emmanuel Simh. Loin de s’arrêter là, dans ses griefs, le Mrc rejette les faits d’agression allégués contre ses militants pour avoir neutralisé un gendarme qui aurait tenté d’assassiner Maurice Kamto. Bien plus encore, « L’on ne peut pas reprocher à la sécurité du président Maurice Kamto qui a découvert un individu en civil porteur d’une arme et l’a neutralisé », a indiqué la cellule de communication du parti. Le parti 2ème aux élections présidentielles, a insisté sur le fait qu’il est prépondérant d’agir tel qu’ils l’ont fait, car « il est tout à fait normal d’agir comme nous l’avons fait, c’est-à-dire neutraliser l’individus, l’identifier et ensuite le conduire vers les autorités. Nous l’avons fait et rien d’autres », a-t-elle ajoutée plus tard. De quel « gendarme » parle-t-on ? « On nous dit que nous avons agressé des agents des forces de l’ordre qui pourtant ne portait aucun papier encore moins son uniforme, aucun document, aucun carte professionnelle. Même quand il a été interpellé, il n’a pas pu fournir un document qui montrait qu’il est effectivement gendarme, alors qu’est-ce qu’on nous demande ? On voudrait que sur sa simple déclaration nous puissions croire comme des dupes ? Non, il y a des gens dans les tribunaux qui tous les jours portent des tenues des policiers et gendarmes alors qu’ils ne sont ni policier ni gendarmes », a confié Me Emmanuel Simh à cameroonvoice. Les véritables Faits ? Le 13 mars 2020, le cortège de l’opposant principal de Paul Biya est bloqué dans le cadre d’un incident relatif à sa sécurité. C’est alors, deux « gendarmes » en civils qui sont pris en course par la cohue, accusés d’en avoir après la vie du rival du président de la République du Cameroun. L’un des deux bourreaux a pu s’enfuir, l’autre, a été conduit chez le gouverneur pour être entendu. En possession d’une arme à feu, il a été incriminé d’avoir insidieusement attenté une ouverture de la portière de la voiture dans laquelle se trouvait M. Kamto. « C’est la légion de gendarmerie elle-même qui se charge de convoquer nos militants. Est-ce qu’ils seront impartiaux ? Si nous demandons de porter l’affaire ailleurs, n’est-il pas normal ? Il est difficile de juger une affaire qui concerne son propre enfant », a déclaré Me E. Simh. Ce dernier a annoncé des procédures judiciaires contre les gendarmes impliqués dans la supposée tentative d’assassinat de Maurice Kamto. Cameroonvoice apprend également que Maurice Kamto a décidé de porter plainte pour « tentative d’assassinat ». La plainte vise le gendarme Jean Fils Ngwe. « À la suite de la tentative d’assassinat dont il a été l’objet lors de son passage à Garoua, en date du vendredi 13 mars 2020, le Président Maurice Kamto a déposé une plainte dès son retour à Yaoundé » a écrit Sosthène Médard Lipoth, Secrétaire National à la Communication du MRC sur son compte Facebook.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires