L'opposant célestin djamen lance une pique à maurice kamto

Le président de l’APR, affirme que son parti politique n’est pas dans la lignée de ceux et celles qui boycottent les élections. Afin d’édifier les médias et l’opinion publique sur les projets et la vision de l’Alliance patriotique et républicaine (APAR), Célestin Djamen a présidé ce mercredi 21 avril à Douala une conférence de presse. A l’occasion, l’homme politique a envoyé une flèche au MRC qu’il avait décidé de quitter après le refus de Maurice Kamto d’aller aux élections législatives et municipales de février 2020. « APAR n’est pas dans la lignée de ceux et celles qui boycottent les élections. Dans un pays, que vous soyez de l’opposition ou non les institutions sont pérennes. Les hommes disparaissent, les dirigeants décèdent, mais le Cameroun demeure. Le Cameroun c’est un don de Dieu, il est au-dessus de nous, des partis politiques. On ne rejette pas son pays, le Cameroun est consubstantiel pour l’homme Camerounais », déclare-t-il. Panafricanisme Pour l’ancien militant du Social democratic front (SDF), APAR est un mouvement politique qui se veut particulièrement à part. Elle a été lancée, selon lui, pour apporter un nouveau souffle sur la scène politique camerounaise. Car, pense l’opposant, lorsqu’on met sur pied un parti il ne nous appartient plus il est un héritage pour toutes les générations. APAR c’est la base d’un nouveau Cameroun. Cette nouvelle formation politique milite pour l’indépendance totale de l’Afrique. En d’autres mots, elle se veut panafricaniste : « L’Afrique ne peut être indépendante que si elle transforme elle-même ses matières premières. L’éveil de la prise de conscience semble essentiel. APAR n’est pas l’Alpha et l’Oméga et c’est pourquoi nous avons créé un secrétariat national afin de collaborer avec les autres partis politiques », indique Célestin Djamen. Pour rappel, Célestin Djamen a créé l’APAR le 6 avril dernier. C’était quelques semaines après avoir annoncé sa démission du MRC.


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