[Politique ]Jean-yves le Drian encore annoncé à Yaoundé

Jean Yves Le Drian pourra une fois de plus séjourné au Cameroun après sa dernière visite officielle Les émissaires du Ministère français de l’Europe et des affaires étrangères que conduit Jean Yves Le Drian, pourraient être dépêchés par l’Elysée au Cameroun pour une mission dans les tous prochains jours, de sources non officielles. Jean Yves Le Drian pourra une fois de plus séjourné au Cameroun après sa dernière visite officielle d’octobre 2019. Sauf changement de dernières minutes, «une forte délégation française conduite par Monsieur Jean Yves Le Drain, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères séjournera au Cameroun dans le cadre de la coopération bilatérale », nous apprennent plusieurs sources proches des milieux diplomatiques français. Selon nos informateurs, sa mission consisterait à venir «préparer la visite officielle du Président Emmanuel Macron dont le menu portera sur les échanges la question du F Cfa. Rappelons-le. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’était rendu au Cameroun les 23 et 24 octobre 2019. Jean-Yves Le Drian avait été reçu par le Président camerounais Paul Biya. Il avait rencontré plusieurs acteurs politiques, les acteurs de la société et les autorités traditionnelles. Si les sujets économiques ont été au cœur de ses échanges à Douala, il avait abordé les questions de sécurité et de développement à l’Extrême-Nord où, selon les populations locales, des ressortissants français ont beaucoup investi dans plusieurs projets agropastoraux.Sur les cinq présidents français qu’a connus le Renouveau, trois ont déjà foulé le sol camerounais. L’ancien président français François Mitterrand (au pouvoir de 21 mai au 17 mai 1995), dont l’inimitié pour l’ancien président camerounais Amadou Ahidjo, était patente, fut le premier président français accueilli officiellement à Douala par l’homme du Renouveau le 20 juin 1983 pour une visite qui s’est achevée 21 juin 1983. Jacques Chirac, président français du 17 mai 1995 au 16 mai 2007, avait visité officiellement en juillet 1999. Visite qui avait été écourtée à Garoua pour se rendre au Maroc, à Rabat pour assister aux obsèques d’Hassan II du Maroc. Il reviendra à Garoua deux ans après dans le cadre sommet à l’occasion du 21e sommet Afrique-France organisé à Yaoundé du 17 au 19 janvier 2001. Sommet au cours duquel, il avait alors annoncé l’annulation de 500 millions d’euros de dette en faveur de 15 états africains, dont le Cameroun. Ayant été à la tête de la France du 16 mai 2007 au 15 mai 2012, Nicolas Sarkozy n’a pas voilé sa froideur dans ses relations avec Paul Biya. Les hommes ne se sont jamais rencontrés officiellement au Cameroun, sauf en France et en dehors. Ce qui n’a pas été avec son successeur Hollande.A l’invitation de Paul Biya, François Hollande, Président de la République Française pendant la période allant du 15 mai 2012 au 14 mai 2017, avait effectué une visite d’Etat au Cameroun le 03 juillet 2015 qualifiée d’escale pour certains. Au cours de cette visite, François Hollande avait été impressionné par la sagesse du félin d’Etoudi, de sa maitrise des dossiers et de sa célèbre phrase : « ne dure pas au pouvoir qui veut ; mais qui peut » au point de faire des confidences étant ayant dans l’avion pour son retour à Paris: « Ce Monsieur est lucide ». Rapporta un haut responsable de la barbouzerie camerounaise. Soulignons-le. Cette présumée mission de Jean Yves Le Drian est évoquée, quelques mois après sa dernière visite officielle d’octobre 2019. Laquelle avait été très mal appréciée par la majorité des Camerounais qui attendaient voir personnellement le Président Paul Biya, pourtant invité spécial de Vladimir Poutine, à Sotchi dans le cadre du Sommet et le Forum économique Russie-Afrique. A Sotchi, où la voix d’une templière anti Françafrique a résonné avec une virulence sans précédent.« Nous voulons sortir du Franc CFA ».A Sotchi,Nathalie Yamb, Suisse d’origine camerounaise, a fait entendre en mondovision la voix d’une Afrique qui veut se libérer des chaines (néo)coloniales. « …Les peuples d’Afrique et particulièrement la jeunesse revendique pourtant, avec de plus en plus de vigueur leur besoin de démocratie, leur droit à l’auto-détermination, le droit de décider avec qui ils veulent commercer, donc, avec quoi ils veulent payer ce commerce sans qu’on les place sous la tutelle d’une ex- puissance coloniale qui se présente toujours sur la scène mondiale comme notre porte-parole et notre avocat », avait-elle l'ché.


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