Gouvernance : éric chinjé demande au chef de l'état de lancer un défi à ses ministres

L’ancien journaliste de la télévision publique était pris part, ce matin, à une émission de radio. Il a évoqué sa fameuse interview avec Paul Biya et bien d’autres sujets. Eric Chindjé a pris part, ce lundi 30 décembre 2019, à une émission radiophonique. Il a été interrogé sur plusieurs sujets notamment sur la fameuse interview avec Paul Biya. « Paul Biya ne m’a jamais menacé » L’ancien journaliste révèle que les propos du Chef de l’Etat qui ont créé la polémique à son sujet ne le concernait pas. « Le président Paul Biya ne m’a jamais menacé lors de cette fameuse interview. La fameuse formule « du coup de tête » répondait à une question posée sur le limogeage du ministre Eteki Mboumoua ». Rappelle Éric Chinjé. Evoquant le développement socio-économique du pays, Eric Chinjé demande au Chef de l’Etat de lancer un défi à ses ministres. « Monsieur le Président, lancez un défi à chacun de vos ministres. Qu’ils soient capables de nous dire dans leurs secteurs, comment ils changeront le pays ? », Suggère le sénior Journaliste. Le recrutement de Foly Dirane à la CRTV Autre sujet abordé, le recrutement de Foly Dirane à la CRTV. L’ancien rédacteur en chef de la chaine de télévision nationale révèle que c’est lui qui a recruté l’animateur. « J’ai recruté Foly Dirane après l’avoir écouté au moment. (…) il faisait de l’animation dans un véhicule sonorisé qui passait dans la rue. J’ai été impressionné par sa voix et par sa maîtrise de la langue française », assure Éric Chinje. Avant de rappelé quelques-unes de ses réalisations lors de son passage à la CRTV. « J’ai lancé le journal bilingue, j’ai lancé Tam-tam Weekend à la CTV. C’était pour impulser une nouvelle dynamique. On s’est rendu compte que les Camerounais ne se connaissaient pas. Ceux du Nord avaient des idées fausses sur ceux du Sud, les anglophones disaient des choses terribles des francophones et vice versa… ». Explique l’homme de média. Pour finir, Eric Chinjé a parlé de son parcours professionnel. Selon lui, « ce qui est important dans mon parcours ce n’est pas les institutions comme la Banque Mondiale. Mais ce qu’on fait quand on y est. On y accède par le travail mais aussi par la chance ».


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