[Politique ]Efoulan,Jean NKueté ordonne la reprise de l'élection du maire

Réélu lors de la session de plein droit du conseil municipal de mardi dernier, Richard Ebalé Adjomo vivement contesté. La polémique continue de faire rage au sujet de la réélection de Richard Ebalé Adjomo, maire sortant de la commune d’Efoulan dans la Mvila, réélu récemment sur fond de contestation. Cette élection vivement contestée par la majorité de la population et les notabilités traditionnelles, notamment, a failli dégénérer en émeute vendredi, 21 février 2020. Et pour cause, les jeunes des secteurs « Mekoto a Jaman 1 et 2 » (nom de baptême de la route Ebolowa-Kribi par Lolodorf signifiant en langue boulou la route des allemands), regroupés à l’occasion d’une marche dite pacifique sur les artères de cette petite ville, ont eu maille à partir avec le sous-préfet David Ekodo Moukete et le commandant de brigade. Les deux autorités qui estiment que l’élection d’Ebalé Adjomo est légale au regard des textes, ont usé de leur autorité pour empêcher l’organisation de cette manifestation en dispersant les marcheurs à l’esplanade de la sous-préfecture. « Nous demandons tout simplement que les militants du Rdpc mécontents de l’élection de M. Ebalé Adjomo de régler leurs problèmes en interne. C’est ridicule de voir les militants du Rdpc marcher contre leurs propres camarades », s’est expliqué le chef de terre.Pour Félix Bravo Oyono Biwolé, l’un des leaders du mouvement, par ailleurs secrétaire à la sous-section Rdpc de Melangue, les allégations du sous-préfet n’ont rien à voir avec la réalité. « C’est parce que nous n’avons pas de force pour changer ce qui s’est passé à la session de plein droit que cette marche a été programmée. Nous sommes fatigués de la façon dont notre mairie était gérée depuis 2007 », s’est indigné M. Oyono Bowolé. Alors que dans le camp des manifestants où l’on s’apprêtait à passer à l’offensive, l’échec du regroupement n’était que partie remise, le comité central et la coordination régionale de campagne du Rdpc remettent de l’ordre dans la maison, à travers deux correspondances adressées respectivement à Bernadette Mbarga, mandataire du Rdpc pour l’électeur de l’exécutif communal d’Efoulan, et au sénateur Bernard Amougou, président de la commission de coordination départementale des municipales pour la Mvila. Jean Nkueté et Jacques Fame Ndongo instruisent les deux cadres du parti du flambeau de : « veiller à ce que soient rigoureusement respectées au sein du groupe communal Rdpc, les dispositions de la circulaire du 13 février en matière de désignation des candidats du parti aux postes de maire et d’adjoint au maire ». Ces correspondances qui constatent des irrégularités lors de l’élection de l’exécutif communal d’Efoulan, redonnent espoir aux mécontents quant à l’éventualité de la mise en place d’une équipe à la hauteur de leurs attentes. Celle qui bénéficie de l’assentiment des populations est constituée de Jacques Junior Mbita, Paul Martin Mba’ale Bitoumou et Rose Akoumba Adjomo Epse Zam. Les travaux du groupe communal étant prévus ce lundi au sein du groupe communal Rdpc, l’on s’achemine indubitablement vers la tenue d’une nouvelle session de plein droit.


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