Pour l’homme politique, le Minat a été maladroit en voulant faire taire Equinoxe Tv.
Le politicien Djeukam Tchameni réagit aux décisions prises contre Equinoxe Télévision par le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji. Il estime que le Minat a été maladroit dans sa démarche.
« Je suis sûr que Atanga Nji veut précipiter la chute de Biya. Se souvient il seulement que l’élément déclencheur des révoltes de 1991 avait été les menaces de rétorsion contre l’auteur d’un article et le promoteur d’un journal ? Comment peut-on en 2022 vouloir forcer les gens à prendre le maquis pour exprimer leur opinion ? Ce ministre serait-il une autre des malchances du Cameroun ? », écrit-il sur sa page Facebook.
Outre Djeukam Tchameni, le Dr Hilaire Kamga, mandataire de la plateforme de la société civile appelée « Offre Orange » a également condamné la sortie de Paul Atanga Nji.
« Non Monsieur Atanga Nji … Vous ne pouvez pas intimider les leaders d’opinion. », écrit-il sur sa page Facebook. « Par ses 02 courriers adressés au Gouverneur du Littoral, M Atranga Nji se positionne en directeur de conscience des citoyens Camerounais tout en essayant de se substituer au Ministère de la Communication (tutelle des médias), et même au Conseil National de la Communication (régulateur des médias). », poursuit l’expert en droits de l’Homme.
Libertés fondamentales
Le Dr Hilaire Kamnga dénonce et condamne « cette énième intimidation » de Paul Atanga Nji qui « s’efforce au quotidien à restreindre l’espace civique et à limiter l’expression des libertés fondamentales chèrement acquises au Cameroun ».
Signés par Paul Atanga Ni, deux documents publiés le 14 novembre en lien avec l’émission « Equinoxe soir » au cours de laquelle un panéliste aurait déclaré que « M Biya Paul est l’une des malchances que le Cameroun ait connues » circulent sur les réseaux sociaux.
Ces courriers ont pour objets « propos injurieux et diffamatoires à l’endroit du Chef de l’Etat et des institutions de la République » pour l’une et, « encadrement des organes de communication et des professionnels des médias » pour l’autre.