Au lendemain de la prise de fonction par la nouvelle administration américaine Thomas d’Aquin Simbé Avoré politologue analyse l’intérêt pour Joe Biden le nouveau locataire de la maison blanche à s’intéresser à la guerre dans le Noso. Distant, désintéressé, belliqueux lorsqu’il a fallu évoquer les problèmes du continent I’ ancien président américain Donald Trump s’est éloigné de l’Afrique durant ses 4 années de pouvoir. Mais dès sa pénétration à la maison blanche le nouveau patron du bureau ovale donne des signes sur le renouvellement de la politique américaine à mener en Afrique. Autrement dit il va agir sur la situation sécuritaire dans les régions anglophones du pays. D’ailleurs les opposants du régime Biya et des Ong ont daigné un retour favorable aux appels multiples lancés à l’ancien gouvernement américain. En vain. Dans les méandres de la géopolitique actuelle entre les deux États « il est pratiquement impensable que le nouveau président des États-Unis ne puisse pas inscrire une question aussi importante que celle- là dans son agenda politique. Joe Biden doit bel et bien s’intéresser au cas du Cameroun puisque l’un des axes de sa politique africaine repose sur la sécurité ». À la première analyse de Thomas d’Aquin Simbé Avoré chercheur en sciences politiques de l’université de Douala et enseignant de communication, le profane en la matière pourrait imaginer un débarquement des troupes étrangères sur le sol camerounais, bien que l’illustration de la présence militaire américaine en Extrême- Orient fasse montre d’une intervention de Washington par la force dans diverses régions du monde. Dans le contexte particulier du Cameroun l’on est loin d’épiloguer sur un scénario pareil. La motivation des proches de Joe Biden sur une action à poser renforce l’idée selon laquelle les États-Unis ont le regard tourné vers le pays de Paul Biya. Le magistère étoffe son analyse par « Anthony Blinken qui assurera le poste de chef de la diplomatie américaine dans l’équipe conduite par Joe Biden, s’est’ explicitement exprimé devant le sénat américain sur son vœu de voir les États- unis s’impliquer dans la résolution de la crise qui sévit depuis 2016 au Cameroun ». Toutefois l’intervention américaine au Cameroun a tout l’air de se limiter uniquement au niveau diplomatique donc excluant toute idée d’une action par les armes. Pour deux raisons tout au moins. ». Le mandat qu’amorce Joe Biden est qualifié par lui-même de mandat de respect. À partir de là il faudrait évacuer toute hypothèse d’une vassalisation par la présence des forces onusiennes sur son sol puisque le Cameroun est un État souverain qui dispose d’une armée républicaine et bien former pour parer à toute agression ^émanant des groupes armés rebelles. Ensuite la guerre dans le Nord-Ouest et dans le Sud-Ouest est en pleine extinction. Il n’est donc plus nécessaire de faire appel aux casques bleus des Nations unies. Si le nouveau président des États-Unis doit exercer une quelconque pression sur le Cameroun, elle doit se faire dans le sens de l’organisation d’un dialogue véritablement inclusif ». Conclut- il.
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