[Politique ]démissions en cascade dans les rangs du Rdpc dans l'Adamaoua

Un collectif de sympathisants du RDPC, Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, démissionne du parti au pouvoir. C’est par voie d’huissier que ces personnes ont notifié, lundi 9 décembre 2019, leur désir de quitter la formation politique, à cause d’un manque de collaboration et de non consultation de la base du parti. C’est au président de la section Mbéré-Centre, Aboubakar Kombo, que la lettre était destinée. Elle a été notifiée par 50 membres du RDPC qui ont notifié leur démission collective. « Nous déposons nos démissions collectives dans vos structures politiques, pour manque de collaboration et d’animation, et de non consultation de la base du parti », peut-on lire. La mésentente pendant les investitures à l’origine de ces démissions ? Cette décision serait due aux frustrations engendrées par les investitures en vue des élections législatives et municipales du 9 février prochain. La section RDPC du Mbéré-Centre, quant à elle, a pris acte.« C’est la résultante de la mésentente pendant les investitures et toutes les autres frictions dans notre parti qui est à l’origine de ces démissions. Et s’il n’y a pas de réplique dans les hautes instances de notre parti pour essayer de réconcilier les militants, il pourrait y avoir un vote sanction. Il est donc urgent que la sérénité revienne à la maison. C’est à la délégation permanente départementale du Mbéré d’enclencher ce processus, avec les sous-sections et la section. Il est question de revenir sur le terrain pour expliquer aux uns et autres ce qui s’est passé et leur demander de patienter. Ne pas être investi n’est quand même pas une fin en soi », déclare un responsable de la section RDPC Mbéré-Centre. Le malaise est bien présent au sein du parti dans le Mbéré. Mais pour certains cadres, l’heure est au raffermissement des liens et non à la division. « «La section a pris acte de ces démissions. Mais nous n’avons pas d’inquiétude si nous revenons sur le terrain pour remobiliser les militants. Nous fonctionnons sur la base des statistiques et connaissons nos réalités… », analyse un responsable.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires