Le journaliste regrette tous les sacrifices faits pour assurer l’ascension du SDF.
Au Cameroun, le président de la République Paul Biya a nommé le 31 mars dernier, les 30 sénateurs manquant pour compléter les 70 élus lors des dernières élections sénatoriales. Parmi les personnalités nommées, un proche de John Fru Ndi, le président national du Social democratic front (SDF).
Cette nomination fait grincer les dents de plusieurs camerounais. Notamment le journaliste Benjamin Zebaze : « J’ai mal quand je vois ce que Fru Ndi a fait du Sdf; quand je pense à tous les risques financiers, physiques…que nous avons pris pour assurer l’ascension de ce dernier et du Sdf que les fondateurs et inspirateurs avaient pensé juste de le placer à la tête. », réagit-il sur sa page Facebook.
Le journaliste a surtout honte de s’être opposé à son ami Lapiro de Mbanga qui avait compris, « ce qu’était réellement » Fru Ndi et ce parti : « Je respecte davantage mon ami et confrère Pius Njawe qui, avant son décès, n’avait pas de mots assez durs pour critiquer le patron du Social Democratic Front. Les Camerounais doivent savoir que sans l’appui indéfectible des journaux « Le Messager », « La Nouvelle Expression », « Challenge Hebdo » et Celestin Monga, jamais Fru Ndi n’aurait connu le destin qu’il a connu. », critique-t-il.
Et d’ajouter : « Cela n’a pas empêche au chairman, comme je crois l’avoir déjà raconté ici, de porter plainte un jour au journal Le Messager pour un article qui ne lui avait pas plu avec le risque d’envoyer Pius en prison. Les deux hommes n’ont repris le contact qu’à l »occasion du décès de l’épouse de Njawe suite à un accident ».