Assemblée nationale : les tourments du nouvel immeuble siège

Le retard accusé pour le recasement des familles plombe le démarrage effectif des travaux du complexe parlementaire qui sera construit sur une superficie de 37 500 m2. Les députés de (’Assemblée nationale devront encore patienter de longs mois avant d’intégrer les locaux du nouvel immeuble siège devant abriter les services de la Chambre basse du parlement. D’ailleurs, nul ne peut dire aujourd’hui avec certitude quand cet immeuble sortira de terre. Car, les travaux n’ont même pas encore démarré. Alors que deux mois se sont déjà écoulés depuis la signature de l’accord de mise en œuvre du projet. Plusieurs raisons expliquent le retard qu’accuse le lancement desdits travaux. Selon l’Honorable Théodore Datouo, le Président du Comité de suivi et maitre d’ouvrage délégué du projet, il se pose un problème de recasement des personnes devant libérer les sites sur lesquels seront construits les nouveaux bâtiments. Il s’agit de trois parcelles, notamment, le site actuel de l’Assemblée nationale, les sites abritant de part et d’autre la résidence du président du Conseil économique et social et le camp du Groupe d’escadron mobile n°1 de la gendarmerie nationale. L’Honorable Théodore Datouo renseigne à ce sujet que, pour le cas du president du Conseil économique et social, sa nouvelle résidence n’a pas encore été trouvée par l’Etat. « Des mesures sont en train d’être prises par les hautes instances de la République pour la résidence du président du Conseil économique et social. Nous ne pouvons pas lui demander de libérer sans avoir au préalable pris des dispositions pour emménager les lieux où il s’installera », indique le vice président de l’Assemblée nationale. Pour ce qui est du groupe d’escadron mobile n“1 de la gendarmerie nationale, on apprend que les familles ont déjà été recensés et que les élèves seront inscrits dans les écoles répertoriées selon que leurs parents soient gendarmes ou civils. Tous ces retards sont conjugués au fait que la tenue de la session du mois de juin a empêché que l’hémicycle soit libéré dans les délais. Le président du Comité de suivi du projet assure qu’ils sont « tous à pied d’œuvre pour la libération du site ». Une commission ad hoc a même déjà été mise sur pied pour accélérer le processus de recasement. Equipements sociaux La partie chinoise devra donc patienter avant de voir son don sans contrepartie offert au Cameroun se réaliser. A en croire l’honorable Théodore Datouo, l’appel d’offre a été lancé pour recruter l’entreprise qui va construire ce nouvel immeuble siège. Le projet en effet, consiste en la construction sur trois sites en un (9,8 hectare) d’un hémicycle de 400 places (l’actuel sera transformé en musée), un bâtiment de 14 étages comportant des bureaux, une salle de fête de 1000 places, un musée parlementaire, une caserne des pompiers, une clôture adaptée, des locaux pour des équipements sociaux, des parkings, voie d’accès et de circulation interne, une voirie, des jets d’eau et une couverture florale. Les travaux de construction et d’équipement devront durer 42 mois selon les prévisions de l’Assemblée nationale, pour un coût estimé à 54,5 milliards Fcfa.


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