Élections au bureau,les avocats decrient les lourdeurs

Le président de l’Assemblée générale de l’Ordre et le vice-président ont été élus ce 19 juin 2022 au cours d’une élection qui a duré plus de 15h de temps. Pour les participants, le scrutin électoral est jugé inadapté et archaïque. Il est 16h au palais des Sports de Yaoundé ce 19 juin 2022 lorsque les premiers résultats dans le cadre de l’assemblée générale élective du barreau sont publiés. Malgré la fatigue perceptible sur les visages des participants, la salle du palais des Sports est en liesse pendant la proclamation des résultats. Me Kless Yves Patrick Kouanou, avocat au barreau du Cameroun est élu président de l’assemblée générale de l’Ordre des avocats du Cameroun. Ernest Gbaka, avocat et par ailleurs membre de Transparency international Cameroun est élu vice-président de cette instance exécutive. Ces deux juristes sont âgés de 44 ans. Cette première étape intervient plus de 24 h après les travaux de l’assemblée générale élective qui ont démarré le 18 juin 2022 en présence de plusieurs personnalités. Parmi les cinq candidats en course pour l’élection à l’Assemblée générale du barreau du Cameroun, il y’a avait Evaristus Morfaw, le président sortant de l’assemblée générale de cette instance. 2800 avocats sur les 3674 que compte le barreau prennent part depuis samedi 18 juin à ces travaux de renouvellement qui portent sur trois élections à savoir, le président de l’Ordre et son vice, les 15 membres de l’Ordre et enfin le bâtonnier. Les élections du président de l’assemblée générale ont démarré dans la nuit de samedi à dimanche à une heure du matin pour s’achever à 16h avec la proclamation des résultats. Une situation jugée très compliquée par certains avocats qui dénoncent les tractations. Me Robert Nana, avocat au barreau du Cameroun témoigne : « Les enregistrements ont été tardifs dans le but de voir partir les avocats. Nous sortons des régions différentes, les organisateurs de l’élection sont convaincus que tous les avocats vont disparaitre pour assister à leurs audiences dans les tribunaux à partir de ce lundi. C’est une technique de distraction afin de maintenir l’équipe dirigeante à leur poste. Nous ne comprenons pas que pour faire voter 2800 candidats que l’on prennent plus de deux jours sans qu’on puisse effectivement avoir le nom du bâtonnier ».


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