[NOSO]violents affrontements entre l'armée et les troupes du général No Pity
Un affrontement sanglant a eu lieu entre l’armée et les hommes du general No Pity. • Les affrontements se sont déroulés à Balikumbat dans le Nord-Ouest. • Le bilan est lourd : plusieurs soldats et séparatistes ont perdu la vie.La crise dite anglophone qui secoue le Cameroun depuis 2016 est sans repit. Au jour le jour les violences se multiplient. Il y a quelques jours, de violents affrontements ont eu lieu à Balikumbat dans le Nord-Ouest. Ils opposaient l’armée et les hommes du général No Pity, un des redoutables guerriers ambazoniens qui sème la terreur dans la zone. Selon les informations, il s’agissait d’une opération commando de l'armée dans l'un des fiefs du general No Pity ! Il était question d'éliminer celui qui a lui tout seul était responsable de la tuerie d'au moins 15 soldats tués en 13 jours. Mais la résistance de ce général surnommé "le monstre" par les soldats a laissé des empruntes dans l'environnement où se déroulaient les combats. Sur les murs, l’on peut voir des traces de balles, tandis que les flaques de sang suintent sur le sol, au lieu où les combats se sont déroulés. Bilan Selon les premières estimations, plus de 20 personnes auraient été tuées donc 15 du coté séparatistes et 5 soldats. Un bilan qui reste à confirmer. Mais selon les témoins, les combats étaient tellement intenses qu’il est impossible que seulement 20 personnes seulement aient perdu la vie. L'armée annonce avoir neutralisé 15 de ses éléments, No Pity dément de son côté et répond avoir éliminé 5 soldats. Les violences se sont accrues ce dernier temps dans la zone de guerre. Deux gendarmes ont été tués puis décapités dans la nuit de mardi à mercredi 14 juillet à Babadjou, ville située à la frontière entre la région de l’Ouest et le Nord-Ouest du pays. « Tard dans la nuit de mardi, les séparatistes ont attaqué le poste de contrôle de Zavion à Babadjou », dans le département de Bamboutos et la région de l'Ouest, a indiqué le maire de la ville. « L’attaque s’est passée inaperçue. C’est ce matin que les riverains ont découvert les corps de deux gendarmes décapités. Le troisième gendarme qui était aussi à ce poste de contrôle, est toujours porté disparu, il a certainement été pris en otage par les séparatistes », a précisé l’élue.