Véritable bain de sang,des militaires et séparatistes impliqués dans les massacres

C’est un secret de polichinelle, le régime de Yaoundé privilégie la crise anglophone et lui accorde une priorité énorme au point d’y affecter de gros poissons tels que le Général Bouba Dobékréo. D’après les informations du confrère Mimi Mefo Info, un nouveau rapport accable les hommes de Paul Biya mais aussi les séparatistes. En effet, à l’occasion de la journée africaine des droits de l’homme (21 octobre 2022), la Cameroon Anglophone Crisis Database of Atrocities a cité cinq nouvelles atrocités commises dans les régions en conflit impliquant d’une part l’armée camerounaise et les séparatistes de l’autre.« Les incidents comprennent des attaques contre un marché, un centre de santé, un écovillage, des soirées à boire et des colonies isolées en 2021 et 2022. Les incidents ont été perpétrés par l’armée camerounaise, des combattants séparatistes armés non étatiques ou des bergers peuls. Ces incidents incluent l’incendie de l’écovillage de Ndanifor, à Bafut, où « des preuves corroborantes impliquent l’armée camerounaise dans l’incendie. La seconde est une attaque contre le marché de Pia à Fondonera le 1er juillet 2022. Des combattants séparatistes armés semblent avoir perpétré cette attaque, probablement les dragons rouges de Lebialem. Il s’agit de l’une des nombreuses attaques commises par des combattants séparatistes en dehors des régions anglophones, reflétant le potentiel de propagation de la violence. » écrivent nos confrères citant ledit rapport. D’autres atrocités sont également évoquées dans ledit rapport notamment la fusillade de cinq civils au Mile 90, Nsongwa, l’incendie du centre de soins de santé du Life Abundant Program (LAP), Kumbo, des incendies dans la subdivision de Nwa en février et mars 2021. La Cameroon Anglophone Crisis Database of Atrocities basée à l’Université de Toronto, est une initiative qui recueille et vérifie des informations sur les atrocités perpétrées dans le conflit anglophone du Cameroun. Il vise à lutter contre l’impunité ; dissuader de nouvelles violences ; et stocker des informations pour les futurs processus de justice internationale et une éventuelle commission nationale vérité, justice et réconciliation.


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