[NOSO]une déplacée de 13ans enceinte après avoir été violé par son enseignant

L’agresseur est actuellement en garde à vue dans l’attente de son procès. La jeune enfant de 13 ans, déplacée interne de la crise anglophone, est arrivée il y a deux ans du village Ossing dans le département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest. Elle a été scolarisée dans une école primaire de Bué, dans le but de poursuivre les études qu’elle a été obligée d’arrêter momentanément quelques années plus tôt. La victime issue d’une famille démunie était dans le besoin de certains matériels, l’enseignant lui a annoncé avoir acheté un nouvel uniforme et une paire de chaussures. Il l’a appelée pour qu’elle vienne récupérer dans sa maison, ce qui jusque-là ressemblait à une donation. Une fois chez lui, l’homme a abusé sexuellement de son élève. «L’agresseur est actuellement en garde à vue dans l’attente de son procès », dit notre confrère Griot.Tv s’appuyant sur une source anonyme : « Nous allons nous assurer qu’il est condamné à une peine d’emprisonnement.», conclut-elle. L’avortement L’adolescente a fui sa ville natale à la suite de la crise qui sévit dans les régions anglophones, aux côtés de ses 4 frères et sœurs pour trouver refuge à Buéa, dans le but de poursuivre ses études. Ces enfants ont laissé derrière eux leurs parents agriculteurs, ils ont été accueillis par une famille. L’avortement n’étant pas une option pour l’administration qui suit son dossier, l’adolescente doit désormais élever un enfant qu’elle n’a pas choisi avoir. Toujours en rapport avec la crise en cours, dans la région du Nord-Ouest, 29 enseignants sont sous la menace de sanctions disciplinaires. Selon le journal Mutations en kiosque ce lundi 8 mars 2021, il leur reproche d’avoir abandonné les salles de classe depuis plusieurs mois. Portés-disparus et sans permission aucune du chef de l’établissement, ils sont sommés de reprendre le service au début du mois de mars. Faute de quoi, ils seront «placés en position d’absence irrégulière».